L’amélioration de la qualité des semences est indispensable à l’accroissement des rendements agricoles. C’est à cela que s’attèle la Société de production des semences améliorées (SOPROSA). Cette société a organisé, le 7 octobre dernier, une journée porte ouverte pour faire visiter ses champs de maïs hybride à Sikasso. Plus de 500 personnes étaient invitées : producteurs céréaliers, responsables des services techniques, de coopératives et promoteurs de semences.
Le but de la journée était d’amener tous les acteurs de la production céréalière à adopter et privilégier l’utilisation des semences hybrides issues de la recherche menée par l’Institut d’économie rurale (IER).
La journée était organisée en collaboration avec les partenaires de la SOPROSA que sont l’AGRA, l’ASSEMA et l’IER. Les invités ont pu visiter plusieurs hectares de champs où ont été utilisées des semences hybrides importées et maliennes dans les villages de Kaboïla et Mamabougou.
Dans le champ d’Amidou Traoré, producteur semencier à Kaboïla, qui exploite près de 100 ha, le maïs hybride était au stade de grain pâteux et promettait une bonne récolte. Le paysan a expliqué aux visiteurs la méthode culturale utilisée pour obtenir de bonnes semences pouvant porter le rendement à 7 ou 8 tonnes à l’hectare.
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