La mission technique d’une dizaine de jours venue de Bamako à la demande de la Coordination des mouvements de l’Azawad avait pour but d'évaluer les besoins urgents qui se posent aux populations du Nord du Mali en matière d'éducation, de santé et d’énergie. Une mission inédite depuis la crise, qui s'est déroulée sans incident. Ce dont les deux parties se réjouissent.
Cette mission officielle a eu lieu à la demande de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) qui a donc tout organisé pour que tout se passe bien, que ce soit à Kidal, mais aussi lors des déplacements des techniciens à Tessalit, Anefis ou encore Aguelhoc.
Et même si certains ont vu d'un mauvais œil ces Maliens de Bamako arriver, la peur s'est finalement peu à peu estompée, assure Zeid ag Mohamed, le représentant de la CMA qui accueillait la délégation. « Il y a un processus qui est enclenché donc plus il y a de missions qui viennent, plus la peur s’éloigne, explique-t-il. Il faut privilégier la technique d’ici qu’on mette en place une administration. Cette administration, elle comprendra toutes les parties et elle prendra en charge toutes les questions politiques et les décisions qui ne sont pas prises en ce moment. »
Réouverture des écoleslundi
Le politique, c'est lui qui va devoir prendre le relais après le travail des techniciens. Le chef de la mission venue de Bamako se garde donc bien de dire quand les fonds seront débloqués pour répondre aux urgences identifiées, mais il se veut rassurant. « La garantie que j’ai, c’est que la volonté est là et que le département est en train de tout mettre en œuvre pour que ce qui est possible se réalise dans le meilleur délai, assure Koïna ag Ahmadou. Je suis convaincu de cela. »
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