Les 2 et 3 octobre 2015 s’est tenue à Marseille en France, la rencontre de l’International socialiste des femmes sur le phénomène migratoire mondial. Le thème était : « Migration et changement climatique, la contribution des femmes au vivre ensemble ». Notre pays, le Mali était représenté à cette circonstance par Feteygna Touré, ingénieure sanitaire à la direction régionale, chargée des activités promotionnelles d’hygiène ; et Mme Diawara Aïssata Lady Touré (voir photo), présidente des femmes du RPM, parti au pouvoir.
A l’issue des travaux, l’ISF a suggéré la nécessité de réforme ou de suspension du « règlement Dublin » de l’Union européenne, un système injuste qui à l’heure actuelle n’offre en réalité aucune protection efficace aux réfugiés.
Ce règlement qui permet à chaque pays de déporter les réfugiés vers le premier pays d’arrivée dans l’Union européenne, ne fait qu’aggraver la confusion au lieu de résoudre le problème ou de faciliter la migration des réfugiés. L’ISF a exhorté tous les leaders européens à prendre de toute urgence les mesures humanitaires, en coopération avec les pays voisins, pour développer des solutions euro-méditerranéennes afin de gérer la migration des réfugiés et les activités des trafiquants en Méditerranée.
L’ISF a recommandé à tous les pays euro-méditerranéens de nouer des relations afin de gérer la migration des réfugiés, dans le but d’empêcher les activités des trafiquants d’êtres humains dans la région et de lutter contre les causes expliquant la poursuite de ces migrations à savoir : la pauvreté, le manque d’opportunités, le climat d’instabilité, les conflits et guerres sévissant dans les pays du sud de la Méditerranée.
L’organisation a exhorté les Etats et les régions à élaborer des politiques et des interventions en vue de sauvegarder les droits de l’homme, la sécurité et la dignité de tous les réfugiés, en étant particulièrement sensibles aux besoins spécifiques des femmes et jeunes filles migrantes.
Bandiougou Bouaré