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Mesures suite à l’évasion du camp 1 : IBK marque des points précieux
Publié le samedi 17 octobre 2015  |  RP Medias
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Dans la nuit du 9 au 10 Octobre 2015 s’est déroulé au Mali et à Bamako au nez et à la barbe de la concentration de tout le pouvoir malien ce qu’on pourrait désigner par malheureux précédent. En effet 9 prisonniers dont 8 militaires et un civil se sont évadés du camp 1 de la gendarmerie ou ils étaient en attente d’un procès. Cette évasion à fait l’objet de nombreuses spéculations dont certaines qui ont affirmé un lien entre les fugitifs et le général Sanogo auteur du coup d’état de Mars 2012 ayant déposé le président ATT et qui se trouve au bagne à Selingué.
Ces derniers temps, les événements nous ont habitués à découvrir le pire chaque jour et son lendemain sans que les autorités ne prennent leurs responsabilités. Chaque fois que l’autorité est intervenue ce fut avec un décalage de plusieurs mois voir une année entière. Ce fut le cas des surfacturations autour de l’achat de l’avion présidentiel, des marchés publics de gré à gré, du passeportgate, de l’incapacité du ministre Sada Samake à apporter des réponses au problème d’insécurité etc… Les autorités maliennes n’ont jamais eu l’esprit de la mesure dans le temps ni le tact nécessaire.
Pour une fois, le président IBK vient de prouver qu’il a cette capacité à adapter les mesures aux événements dans une chronologie dont l’échelle est libellée en jours. Pour avoir sanctionné le chef de la police nationale et celui de la gendarmerie pour manquement ayant entraîné cette évasion massive, le président a apporté une réponse adéquate nécessaire même si elle n’est pas suffisante. En effet, dans ce genre de circonstance, dans l’urgence il est conseillé d’ajuster les variables (les chefs Hamidou Kansaye et Mody Bérété), les constantes (les agents de police et de la gendarmerie) étant quasiment impossibles à modifier en si peu de temps. Ne pouvant remplacer l’ensemble des fonctionnaires de police et de la gendarmerie, on doit remplacer les têtes puis confier des missions strictes aux remplaçants pour rehausser le niveau des services. En prenant ces mesures, les populations ont le sentiment que le premier responsable de leur sécurité se préoccupe de leurs vies. Au-delà, on peut espérer que la promesse électorale de la fermeté est envisageable.
Si on veut pousser l’analyse pour remuer le couteau dans la plaie on pourrait aussi croire que ces évasions mettent en danger la sécurité de l’état même donc touche directement la sécurité de la présidence toutes choses qui ont sans doute donné un coup de booster à la réaction du président habituellement lente. Quoi qu’il en soit, le président IBK s’est comporté cette fois-ci en IBK des années 1990 c’est à dire de poigne. La suite nous dira si c’est un fait isolé ou s’il a décidé de prendre les choses en main. Wait and see.
Mieux vaut tard que jamais.
Elijah De BLA
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