Les actes de braconnage se multiplient et menacent même la survie de l'espèce dans le pays. Les djihadistes armés seraient en partie responsables.
Depuis le début de l'année, 57 éléphants ont été tués dans la région du Gourma. C'est 20% de la population totale d'une espèce locale qui a réussi à s'adapter aux conditions désertiques de cette zone. Ces actes de braconnage ne sont pas vraiment nouveaux, mais ils sont en nette augmentation ces derniers mois. Les ONG et les Nations Unies soupçonnent donc les groupes terroristes locaux. Ils inciteraient au braconnage pour ensuite faire commerce de l'ivoire, et en tirer une source de financement.
Pour tenter de protéger ces éléphants, les autorités maliennes ont déployé une cinquantaine de gardes-forestiers supplémentaires dans cette région. Bien, mais insuffisant pour les défenseurs de l'environnement, qui demandent maintenant l'intervention de l'armée.
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