Le parti pour le développement économique et la solidarité (PDES) résiste à une certaine volonté de le mettre sous le boisseau. C’est ce qu’affirment ses principaux responsables réunis le mercredi soir à l’Hôtel Laïco El Farouk
Ahmed Diané Semega
Selon nos sources, c’est tard dans la soirée du mercredi 26 décembre que la réunion extraordinaire du comité directeur national (CDN) du parti des héritiers du président ATT a pris fin à l’Hôtel Laïco El Farouk (Kimpinski). La majorité des membres du CDN étaient présents.
Les discussions ont tourné autour de la nécessité de sortir le parti de la torpeur dans laquelle il a sombré depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012, suivi du départ à l’extérieur de son président, l’ancien ministre Ahmed Diané Séméga et de quelques cadres du parti. Ces cadres, rapportent nos sources, se sentent menacés après les événements du 22 mars.
Cette réunion, présidée par le 2ème vice-président du parti, l’honorable Ousmane Bah, a décidé de la suspension de la participation du PDES au regroupement anti-putsch du FDR. Il faut avouer que le PDES se sent marginalisé au sein même du FDR. Certains cadres du parti reprochent aux responsables du front anti-putsch de ne pas les intégrer dans aucun des trois gouvernements formés après le coup d’Etat du 22 mars. Il a été également décidé de mettre en place un directoire chargé d’administrer le parti jusqu’à la tenue, en janvier prochain, d’un congrès extraodinaire pour un nouveau départ décisif du parti. Un parti qui se prépare ainsi pour les prochaines élections.