Au moment où le monde entier est préoccupé à trouver une solution définitive au terrorisme qui sévit dans le Nord du Mali, le pays voisin qui a toujours servi de cadre pour la signature des Accords, vient d’étaler ses ambitions. Il a fait signer le MNLA et Ançardine un accord farfelu afin d’empêcher l’intervention militaire des troupes étrangères.
Le pays d’Abboul Aziz Bouteflika Mali paie notre pays en monnaie de singe à cause de la farce et du jeu partisan auquel il se livre depuis le début de crise malienne. En effet, l’Algérie est désormais connue de par sa position. A défaut de déclarer la guerre au Mali, elle se permet de soutenir les ennemis de notre République.
Un pays frère et ami du Mali qui agit au quotidien en mettant des bâtons dans les roues de notre pays. Pour preuve, le Nord est inondé par des produits en provenance de l’Algérie. Le transport en file indienne est exécuté par des camions et avions de ravitaillements de l’Algérie
C’est dire que l’Algérie roule pour les terroristes au nez et à la barbe des grandes puissances de l’ONU. Pire, elle ravitaille Aqmi et Ançardine en armements et en carburant. Comme si cela ne suffisait pas, ce sont les diplomates algériens qui venaient demander aux plus hautes autorités maliennes de renoncer à la quête du déploiement des troupes sous l’égide de la CEDEAO, de l’Union Africaine et de l’ONU.
La farce de l’Algérie
Pas plus tard que le 21 décembre dernier, difficile d’accepter même pour des esprits retors le contenu de l’Accord signé entre Ançardine et le Mnla : sécuriser les localités qu’ils occupent respectivement, lutter pour libérer les otages entre autres. Primo : ce sont ces groupes qui constituent eux-mêmes l’insécurité. Secundo : Ils sont les auteurs qui ont plongé le Mali dans le gouffre. Tertio : Parlant des otages, ce sont ces groupes qui ont vendu les otages à aqmi et au Mujao, selon des sources proches de ces mouvements. Signalons que le Mnla n’est plus sur le terrain et ne contrôle plus rien. C’est une façon de vouloir l’intégrer forcément dans les négociations. Par ailleurs, Ançar dine ne contrôle que Kidal.
Donc, l’Algérie, se sentant écarter de la médiation par l’ONU et la CEDEAO, à défaut de décrocher un accord de type « juillet 2006 » est en train de se mêler de tout et de rien sans savoir ce qu’elle fait véritablement. L’Algérie pense qu’elle est incontournable et ne parvient pas à se mettre à l’écart de la médiation. Mais comment voulez-vous que le peuple et les autorités du Mali accordent une crédibilité quelconque au pouvoir de ce pays dont la médiation s’est soldée à plusieurs reprises par des échecs.