Après la tenue de sa Conférence Nationale sur les bordures du Niger à Koulikoro, les 22 et 23 décembre derniers, le parti Yélèma que dirige Moussa Mara, le maire de la commune IV du district a jugé opportun de rencontrer la presse nationale. C’était le 26 décembre dernier à la Maison de la presse de Bamako.
La crise politique et sociale qui secoue et frappe de plein fouet le Mali depuis quelques mois, continue toujours d’inspirer les hommes politiques. Chacun peaufine sa stratégie. C’est dire que la marmite politique bouillonne au rythme même du pays qui se trouve pris en sandwich par des hommes sans foi ni loi d’une part et des politiciens véreux qui ne songent qu’à la reconquête du pouvoir d’autre part.
Ainsi, se situe dans cette logique, la Conférence Nationale tenue les 22 et 23 décembre derniers sur les bordures du Niger du parti Yéléma que dirige Moussa Mara, le jeune maire de la commune IV du district de Bamako. Quelques jours plus tard, le Bureau Exécutif National du parti a décidé d’édifier la lanterne des journalistes lors d’une conférence de presse. C’était précisément le mercredi 26 décembre dernier à la Maison de la Presse.
Cette conférence Nationale, selon le Président du parti, a été marquée par deux jours de travaux au cours desquels les participants ont eu faire des exposés thématiques et des contributions de qualité, a souligné Moussa Mara.
Le Président du parti se voulait davantage plus précis affirmant que cette Conférence Nationale a regroupé les délégués venus de Bamako la capitale, des 49 cercles du Mali, de 7 pays d’Afrique entre autres le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Maroc, mais aussi de la France et des Etats Unis. Précision à la fois nécessaire et utile, mais également qui dénote d’une grande fierté pour ce jeune parti constitué pour la plupart de jeunes qui peuvent déjà s’enorgueillir de la très forte implantation du parti au niveau national, malgré quelques difficultés.
Ainsi, par rapports aux questions relatives à la crise actuelle que le Mali traverse depuis plusieurs mois, les participants ont recommandé au parti Yélèma de s’employer à assurer, à maintenir et à promouvoir l’unité des cœurs et des esprits des maliens vers la restauration de l’intégrité du territoire et l’organisation d’élections crédibles. Dans la même logique, ils ont proposé au parti de s’engager à accompagner les autorités de la transition malienne.
Concernant les questions électorales qui font l’objet de divergences entre les partis politiques et les citoyens maliens, le parti Yélèma a proposé également aux autorités de faire de la libération du Nord la priorité principale de la transition et à ne ménager aucun effort pour l’atteinte de cet objectif. Pour cela, il n’a pas n’exclu les négociations. Mais une petite restriction s’impose au Président du parti : « Les négociations doivent se faire sur certains bases »à savoir le respect de l’intégrité territoriale, l’unicité du pays, la laïcité, la justice pour toutes exactions et le respect des principes républicains. « Si l’on doit intervenir sur le plan militaire, l’opération doit être menée par le Mali en collaboration avec tous nos amis et au cas échéant, le Mali seul doit mener cette opération après une forte mobilisation de nos compatriotes derrière notre armée », a martelé Moussa Mara.
Enfin, le deuxième thème discuté en faveur de cette rencontre s’est articulé autour de l’élaboration d’une stratégie de communication en vue des prochaines élections. Il s’agissait pour lui de mettre en place un système de communication interne et efficace entre les différentes structures du parti. Mais aussi l’élaboration d’un programme de formation sur les principes et valeurs du parti à destination de leurs leaders et militants.