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L'Essor N° 17343 du 28/12/2012

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PAPAM : la vitesse de croisière en 2013
Publié le mercredi 2 janvier 2013  |  L'Essor




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Les indicateurs de projet seront pleinement réalisés avec un projet de budget évalué à 12,574 milliards Fcfa

Le ministre de l’Agriculture, Baba Berthé, a présidé jeudi la cérémonie d’ouverture de la 3è session du Comité d’orientation et de pilotage du Projet d’accroissement de la productivité agricole au Mali (PAPAM) dans la salle de conférence du département. C’était en présence du ministre de l’Elevage et de la Pêche, Mme Diané Mariam Koné, des représentants des départements ministériels concernés, des structures concernées et des collaborateurs du projet.

Le PAPAM est financé à hauteur de 80 milliards Fcfa par la Banque mondiale, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), l’Union européenne (UE), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et le gouvernement. Il a pour objectifs d’accroître la productivité des petits producteurs en agro-business dans les systèmes et zones de production cibles et d’accroître l’utilisation des pratiques de gestion durable de la terre et de l’eau dans les systèmes de production ciblés.
Cette session du comité d’orientation et de pilotage du PAPAM se tient à un moment critique. L’occupation des régions nord du pays par les bandes armées étrangères et la crise sécuritaire et institutionnelle n’ont pas permis une exécution correcte des activités et la mise en œuvre du projet sur le terrain. Ces faits nouveaux ajoutés à la clôture du financement de l’UE depuis le mois d’avril dernier ont nécessité une restructuration du projet pour en simplifier le montage institutionnel, redéfinir la zone d’intervention et procéder à la réallocation des ressources.

Le PAPAM représente l’espoir de millions de producteurs qui attendaient impatiemment son démarrage pour améliorer leurs conditions de vie, a relevé le ministre de l’Agriculture. L’impatience des producteurs, le défi de la sécurité et de la souveraineté alimentaires et les conclusions de la dernière revue des projets et programmes par la Banque mondiale sur la faiblesse des taux de décaissement nous imposent d’accélérer l’exécution des activités du projet, a-t-il indiqué.

Chaque responsable de volet doit s’impliquer pour mobiliser les ressources et apporter des réponses aux préoccupations des populations rurales. Compte tenu des retards accusés, la responsabilité de chaque acteur est engagée par rapport au programme d’activités qu’il propose, a jugé le ministre Berthé.

Le budget 2012 de 16,3 milliards Fcfa a permis de mener certaines activités. Ainsi pour la composante relative au transfert de technologie et prestation de services aux producteurs, le projet a inséminé 814 vaches sur un effectif prévisionnel de 2000 dans les régions de Kayes, Ségou, Mopti, Sikasso et le District de Bamako. Les membres des cadres de concertation et des représentants des services techniques ont été formés. Des prestataires de service ont bénéficié des mêmes modules de formation pour une accélération de l’élaboration des sous-projets au profit des producteurs. Les sous-projets embouche bovine, ovine, production laitière, aviculture et maraîchage ont été élaborés pour une définition des dépenses éligibles au PAPAM et une définition des coûts standards sur la base du manuel d’opération du projet.
Une session d’information et d’initiation aux procédures du FIDA a été organisée à l’intention des acteurs du projet. Les entreprises COVEC et EGK/OTER ont repris le travail pour l’aménagement des travaux des périmètres de Sabalibougou et M’Bewani dans la zone Office du Niger. La réinstallation des populations de Sabalibougou est en cours. Des études sommaires des sites de périmètres maraîchers ont été réalisées dans les régions de Mopti, Ségou, Sikasso, Kayes et le District de Bamako.

Néanmoins dans l’exécution des activités du projet 2012, des difficultés ont été relevées comme la suspension des décaissements de la Banque mondiale et l’arrêt du financement de l’Union européenne au 30 avril dernier, le retard dans le recrutement des spécialistes des chambres régionales d’agriculture (CRA) et de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM) impliqués dans l’animation et l’élaboration des sous-projets et le manque de formation des membres des cadres locaux de concertation et d’échanges sur les outils d’élaboration et d’analyse des sous-projets.

Les indicateurs de projet seront pleinement réalisés en 2013 quand le PAPAM aura atteint sa vitesse de croisière avec un projet de budget évalué à 12,574 milliards Fcfa.

M. COULIBALY


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