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Tombouctou : L’armée fait le point de la situation sécuritaire
Publié le jeudi 22 octobre 2015  |  L’Essor
Remise
© aBamako.com par A.S
Remise d`hélicoptères à l`armée malienne
Bamako, le 16 mai 2014. Senou. L`armée malien a reçu en dons des hélicoptères.




Celle-ci est relativement calme ces temps derniers grâce à divers facteurs
Le commandant de la zone de défense de Tombouctou, le colonel Oumar Diarra, a animé, il y a une dizaine de jours, un point de presse au camp fort Cheick Sidi Bekaye de la Cité des 333 saints.

Plusieurs sujets on été abordés au cours de cette rencontre avec les hommes des médias : la situation sécuritaire, les missions classiques de l’armée et ses nouvelles missions dans le contexte actuel, les directives, l’appui au reploiement de l’administration dans les régions du Nord, la coopération avec les forces partenaires, la formation continue des militaires.
Le commandant a d’abord expliqué que la zone de défense dont il a la charge est un secteur qui s’étend de Taoudéni au fleuve Niger, de la frontière mauritanienne aux limites des régions de Gao et Kidal. De fait, un secteur immense et donc difficile à contrôler, où la vie est même impossible dans certains endroits. Le colonel Diarra a ensuite précisé que la zone dont il a la charge est couverte par l’opération Maliba englobant 5 secteurs et qui a son centre de commandement à Gao.

Évoquant la situation sécuritaire dans les villes comme dans les campagnes, l’officier a noté, ces derniers temps, un calme relatif grâce aux efforts conjugués des politiques et des FAMAS. Celles-ci, assure-t-il, se maitrisent pour ne pas répondre aux multiples provocations dont elles sont l’objet et pour ne pas violer l’Accord pour la paix et la réconciliation.

Le commandant de la zone de défense de Tombouctou a détaillé les tâches régaliennes de l’armée et ses nouvelles missions. Au nombre de celles-ci, il a cité l’organisation régulière de patrouilles qui vont souvent de frontière à frontière, les escortes sur les routes et sur le fleuve, la sécurisation des élections, la sécurité de l’administration redéployée et des grands chantiers tels les travaux de la route Tombouctou-Goma-Coura.

Les FAMAS organisent également des actions civilo-militaires aux cours desquelles, elles apportent vivres et médicaments aux populations éloignées des centres urbains. Elles effectuent également des consultations médicales gratuites pour ces populations.
La dernière en date de ces opérations a eu lieu à Faro où du 22 septembre au 10 octobre, les services de santé de l’armée ont fait bénéficier aux populations plus de 240 consultations.
Le colonel Diarra a, par ailleurs, apprécié la bonne collaboration avec ces populations dont les renseignements, parfois précieux, ont permis de mettre hors d’état de nuire des bandits et brigands opérant sur les axes routiers.

Les mêmes bons rapports prévalent avec les forces partenaires, notamment la MINUSMA et la force Barkhane venues pour aider notre pays à retrouver sa stabilité et sa quiétude d’antan. Avec ces forces, l’armée mène régulièrement des missions bipartites ou tripartites. Bien qu’étant sur le théâtre des opérations, les militaires bénéficient d’une formation continue comme cela se doit normalement.

Les journalistes ont apprécié cette ouverture de l’armée vers les médias qui a permis de lever nombre d’équivoques et rumeurs (souvent des plus folles) véhiculées dans la presse locale, nationale ou internationale et sur les réseaux sociaux.

Pourquoi assiste-t-on régulièrement à la libération de gens suspectés d’être des bandits et qui ont été mis hors d’état de nuire par les militaires ? Répondant à cette question qui est revenue plusieurs fois, le colonel Diarra a expliqué que nous sommes dans un État de droit et que la justice expéditive n’a plus droit de cité. Lorsque quelqu’un est arrêté, quelle que soit la faute qu’on lui reproche, il est mis à la disposition de la gendarmerie qui fait les enquêtes pour établir les faits.

« Quand la prévôté estime qu’il y a suffisamment de preuves contre le suspect, il est envoyé à Bamako. Mais lorsqu’il n’y a pas assez de charges contre lui, l’intéressé est relâché. L’armée n’a pas mission de juger un citoyen ou d’exécuter sa peine », a insisté l’officier supérieur.
Avant de clôturer les échanges, le colonel Diarra a tenu à préciser, avec fermeté, que les hommes sous son commandement ont le moral haut et sont prêts à exécuter leurs missions régaliennes partout dans le secteur 3, car ce qui compte, in fine, c’est bien le Mali.

M. SAYAH
AMAP-Tombouctou
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