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© aBamako.com par Momo
Sotrama: le transport urbain de Bamako, la capitale du Mali |
Hier mercredi aux environs de 15 h, non loin de la pharmacie du 2e point, trois véhicules de transport urbain ont fait un accrochage. Bilan : pas de mort, mais plusieurs dizaines de blessés.
La route a encore fait des victimes hier mercredi 21 octobre à Bamako. Dans le quartier de Badalabougou, à la descente du Pont Fadh, deux véhicules de transports urbains, communément appelés Sotrama, sont entrés en collision provoquant d’autres accidents.
Selon les témoins, l’accident a été provoqué par un taximan qui aurait violés toutes les règles du code de la route.
Ce conducteur qui roulait sur la piste cyclable réservée aux motocyclistes s’est d’un seul coup propulsé sur la chaussée. Pour éviter le taxi indélicat (numéro matricule J-17 59 MD), un premier chauffeur de Sotrama, a tenté de freiner à tout prix avant de voir un des pneus de son véhicule éclater. En perte de contrôle, le Sotrama remplis de passagers a fini sa course sur le flanc au bas-côté de la chaussée. En voulant éviter le premier Sotrama ivre, un deuxième Sotrama a percuté un poteau électrique situé sur la terre pleine centrale de la voie avant d’aller violemment cogner un autre Sotrama venant du sens du centre-ville.
Sur place, de nombreux occupants des véhicules accidentés et d’autres motocyclistes percutés ont été blessés. Au moment de notre passage sur les lieux de l’accident, les victimes qui se comptaient par dizaines gisaient à même le sol.
Heureusement, en attendant l’arrivée de la Protection civiles, ils ont été secourus par un convoi de l’armée de l’Air de passage au moment de l’accident.
Selon nos informations aucune mort n’avait été signalée au moment où les victimes ont été secourues auprès de l’Hôpital Gabriel Touré, où ils été admis.
A en croire des témoignages recueillis sur place, le chauffeur d’un des Sotrama ainsi que le Taximan avaient pris la clé des champs.
Selon toute vraisemblance, c’est la mauvaise conduite et l’excès de vitesse qui ont provoqué et aggravé ces accidents.
Grâce au concours des agents de la protection civile, qui ont mobilisé 6 véhicules de secours, les blessés ont regagné dans le meilleur délai le centre hospitalier universitaire Gabriel Touré.
O.D et B.S
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