La visite d’IBK en France va sans nul doute marquer un tournant décisif dans son quinquennat. Il faut espérer qu’elle tournera la page de la crise au nord, tout au moins qu’elle marquera la fin de la belligérance des mouvements armés. Il faut espérer la fin de la gouvernance qui a jusque-là prévalu dans la conduite du pays. C’est justement pour cela qu’un remaniement ministériel est annoncé tout juste après le retour de la délégation présidentielle à Bamako.
Si certains parlent d’un simple élargissement de l’équipe pour faire de la place aux deux principaux mouvements, la Coordination des mouvements de l’Azawad et la Plateforme des mouvements d’autodéfense (la liste de cette dernière a été déposée depuis plusieurs semaines avec le nom de son porte-parole Me HarounaToureh), d’autres évoquent un grand chamboulement. Cela correspondrait à la volonté du Premier ministre qui voudrait se séparer de 7 à 8 ministres pour incompétence pour certains et mauvaise gestion pour d’autres.
En tout cas, l’heure du changement a sonné et elle ne fera pas le bonheur de tout le monde.
DAK