Gérer un pays, auquel tu as fait des promesses peut être facile ou difficile. Si ce sont des promesses réalistes, les honorer ne fait que renforcer ton aura sur le peuple. Surtout s’il s’agit du bonheur et de l’honneur des maliens. Malheureusement, si ce sont des fosses promesses, ton peuple t’attendra au tournant des prochaines élections. Tel semble être le cas Président IBK. La libération des régions du nord du Mali, promise à grands coups de publicité pendant la campagne électorale s’est transformée en doute,et finalement à la débâcle de l’armée malienne tout en perdant Kidal le 21 Mai 2014.
L’amie sauveur(France) de longue date sur lequel on a compté depuis la chasse engagée contre les djihadistes en janvier 2013 s’est transformé en empêcheur de tourner en rond du Mali. La stratégie est désormais connue. La technique de la souris qui mord et qui souffle sur la plaie. La Franceest celle qui tient le gouvernail du navire Mali tout en défendant ses signes intérêts.
La lutte promise contre la corruption n’aété que de la poudre aux yeux. La visite en Chine n’a pas apporté également le bonheur attendupar le peuplemalien. Trente-quatre engagements signés pour plus de 5500 milliards de F CFA dans les domaines stratégiques des informations, du bâtiment, des transports, de l’énergie, de l’investissement, des mines, de la technologie, du numérique avaient été annoncés avec beaucoup de certitude.
Jusque-là, le peuple n’a rien vu. L’espoir va-t-il faire vivre pour combien de temps le peuple malien ? La survie n’attend pas le lendemain.Pour claque reçue, immédiatement on invente quelques choses pour le Mali (annulation de dettes, invitation à une marche pour Charlie, visite d’état en France etc…). Dirais-ton même que certains protagoniste du conflit du nord casse le sucre sur le dos de l’état central.
Au même moment, Kidal déclare le Ministre de l’Education Nationale ‘’Personne non grata’’. Alors qu’une semaine à avant, une délégation ministérielle avait sillonné la région de Kidal, parce qu’il n’y a plus de nourriture, plus d’électricité.On a donc besoin de l’état central pour ce faire. On chante à tout bout de champ, qu’il y a une coopération multidimensionnelle entre la France et le Mali.
On annonce 300 millions d’euros d’aide, en faveur du Mali.À la veille de la visite d’état d’IBK on se précipite à envoyer les entreprises françaises pour son exécution dans une zone qui sera sécurisée pour les besoins de la cause. De retour de cette invitation, on parlera latin pour expliquer au peuple que le meilleur pour la République du Mali est très proche. Sera-t-il là dans un, deux ou trois ans ?
La France quand tu tiens le Mali !
Badou S KOBA