"Affaire des bérets rouges" : L`audition des officiers détenus bouclée #aBamako

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"Affaire des bérets rouges" : L`audition des officiers détenus bouclée

Publié le jeudi 3 janvier 2013 | Les Echos

© AFP
Mali: échanges de tirs à Bamako et dans la ville-garnison de Kati
Des tirs étaient entendus lundi soir à Kati, ville-garnison proche de Bamako qui abrite un camp militaire servant de quartier général de l`ex-junte au pouvoir, ont affirmé des sources militaires à l`AFP

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Accusés de tentative de contre coup d'Etat le 30 avril 2012, l'officier général et les officiers détenus dans l'affaire dite des "bérets rouges" ont été entendus par le nouveau juge d'instruction en charge du dossier. C'est à présent le tour des sous-officiers de passer chez l'instructeur. Après une première audition à Kati des détenus dans l'affaire dite des "bérets rouges", mais remise en cause par leurs avocats au motif que les accusés n'étaient pas assistés de conseils, la procédure a été revue et corrigée. Les détenus n'ont plus été auditionnés à Kati. De plus, le premier juge d'instruction en charge du dossier a été dessaisi de l'affaire. En lieu et place, c'est un autre juge d'instruction qui a été commis pour reprendre les auditions. De ce fait, tous les détenus (officiers et sous-officiers) ont été transportés au Camp I où le nouveau juge d'instruction à charge ou à décharge a pris ses quartiers pour les besoins de la cause. De sources proches du dossier, il a bouclé la semaine dernière la série d'auditions des officiers impliqués dans le contre coup d'Etat du 30 avril 2012. Dans son planning, le juge aurait souhaité terminer les "écoutes" avant le 31 décembre 2012, mais ce calendrier n'ayant pas pu être respecté, il se proposerait d'enchaîner cette semaine avec l'audition des sous-officiers.

Dans l'impossibilité d'avancer le nombre exact des détenus dans l'affaire de contre coup d'Etat, nos sources indiquent néanmoins que le contingent de Kati comptait 22 éléments auxquels s'ajoutent des policiers.

Visiblement, l'affaire dite des bérets rouges prend une nouvelle tournure avec les auditions en cours et saura connaître, une fois les auditions terminées, son épilogue à l'issue d'un procès dont la date reste naturellement inconnue. Une certitude cependant : des propos de ceux qui sont dans les méandres du dossier, il ressort que les détenus ne souffrent plus ie martyre comme avant et que même la nuit du réveillon, ils étaient dans la cour du Camp I, histoire de "profiter" 6u passage à l'an 2013.

Mohamed Daou

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