Société
Programme de lutte contre l’extrémisme violent aux Etats-Unis : L’approche du Centre START de l’Université de Maryland
Publié le samedi 24 octobre 2015 | Le challenger
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Le Centre START de l’Université de Maryland, aux Etats-Unis d’Amérique est un consortium national dédié à l’étude et aux réponses contre les menaces terroristes. Ce programme, conçu en 2005 par les experts de l’Université de Maryland, abat un travail de longue haleine à travers des études sur les méthodes et données provenant des sciences sociales et comportementales afin de comprendre, les causes, impacts sociaux et psychologiques du terrorisme.
La douzaine de journalistes étrangers, invités par le département d’Etat américain, en octobre dernier, a pu se rendre dans les locaux de ce centre prestigieux pour échanger avec les responsables. Pour avoir accès à ce centre, il faut s’annoncer des semaines en avance. Car, il n’y a pas que des journalistes qui s’y rendent, mais, il y a également des chercheurs, des groupes d’étudiants américains ou étrangers qui viennent s’enquérir de l’approche du centre. Les salariés de ce centre START ont différents profils, selon son directeur. On y rencontre des sociologues, psychologues, géographes, statisticiens, géographes, informaticiens, spécialistes des réseaux sociaux, les décodeurs de langages. Ils sont tous civils, ayant pour mission d’apporter de nouvelles réponses aux nouvelles menaces qui pèsent sur la sécurité intérieure des USA et même mondiale. Les données de ce centre ne sont pas publiques pour des raisons de sécurité. Car, elles peuvent se retrouver entre les mains de mauvaises personnes. Le travail de certains employés du centre START consiste à surveiller les sites Internet ou réseaux sociaux qu’utilisent directement ou indirectement les terroristes pour comprendre leurs messages ou complots en cours. « C’est un autre monde qu’il faut chercher à pénétrer, comprendre afin d’y faire face. Pour combattre le mal, il faut le comprendre, le diagnostiquer et prescrire les médicaments appropriés », a dit en substance, William Baniff l’un des responsable de START. Du côté des statisticiens du centre, les chiffres ne manquent pas, évidemment. Par exemple, 80 citoyens américains ont été tués dans des attaques terroristes de 2004 à 2013, y compris les auteurs. Ce chiffre ne concerne que les attaques perpétrées sur le sol des États-Unis d’Amérique. Parmi les 80 Américains tués, 36 ont été tués dans des attaques qui ont eu lieu aux États-Unis. Mais l’attaque la plus meurtrière contre les USA, restera certainement celle du 11 septembre 2001. De cette date jusqu’à la fin de l’année 2014, 3 066 américains ont perdu la vie dans les attaques terroristes et sur le sol américain et dans d’autres pays (Afghanistan et Irak, en général)
Adama DIARRA Participant au programme « Countering Violent Extremism : (CVE). Reporting Tour: September 21-October 2, 2015.
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