Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a été accueilli en grande pompe hier dimanche 25 octobre 2015 en provenance de la France où il a effectué une visite d’Etat de 48 heures. Au cours de cette première visite d’Etat en France, le président IBK était accompagné de son épouse et une dizaine de ministres.
Après le cérémonial d’accueil à l’aéroport international de Bamako-Senou, le président Ibrahim Boubacar Kéita a été d’abord vivement applaudi pour les nombreux sympathisants.
Ambiance de fête à l’aéroport de Bamako. Exécution de l’hymne nationale. Véritable bain de foule, spectacle offert par les masques Dogons, grande bousculade, n’empêche le président IBK et son épouse avaient le sourire aux lèvres.
« Cet accueil triomphal témoigne l’absence totale de brouille entre IBK et le peuple malien comme l’avaient laissé entendre certains fracas », a commenté une source officielle.
Ensuite, le président s’est dirigé dans le salon d’honneur où il a accordé un point de presse au cours duquel IBK a exprimé ses condoléances à la République française à la suite de l’accident de véhicules qui a fait 42 morts le vendredi dernier. Occasion pour lui d’annoncer aussi aux médias que certaines personnes ont tout fait pour saboter cette visite.
« Tiébilé Dramé personnellement s’est déplacé en France pour publier des tracts. Dites à ce petit monsieur qu’il est temps d’arrêter. Je suis le commandant du bateau Mali et je tiens la barre fermement », a-t-il déclaré.
Le cortège présidentiel a ensuite pris la direction de la ville de Bamako où des centaines de personnes en liesse tout le long de la route scandaient « vive IBK, vive notre président ». Habillé en veste bleue marine, IBK a, tour à tour, répondu de la main ou du sourire.
Ibrahim Boubacar Kéita n’arrive pas à Bamako les mains vides et c’est ce qui justifie encore sa satisfaction puisque notre pays a bénéficié de la solidarité des bailleurs de fonds et autres partenaires, lesquels ont promis plus de 2000 milliards FCFA pour la relance économique et le développement durable du Mali pour les trois prochaines années.
A.T. Dansoko