© aBamako.com par Momo
Débat public de la mairie de la commune V Bamako, le 24 octobre 2015 la mairie de la commune V a organisé un débat public avec les habitant de sa commune |
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Débat public de la mairie de la commune V Bamako, le 24 octobre 2015 la mairie de la commune V a organisé un débat public avec les habitant de sa commune |
Pour la sixième année consécutive, le budget communal de la Mairie de la commune V du District de Bamako au titre de l’exercice 2016 était au cœur du traditionnel débat public ce samedi 24 octobre 2015. C’était à la Maison de la Femme et de l’Enfant de Sabalibougou. Organisé par le conseil municipal de ladite Commune, ce débat s’inscrit dans le cadre de l’implication des populations à la pratique de gestion communale.
La cérémonie, présidée par M. Boubacar Bah, maire de la commune V, s’est déroulée en présence de ses proches collaborateurs et de nombreuses personnalités, des notabilités et membres de la société civile de ladite commune.
En effet, le projet de budget 2016 de la mairie de la Commune V se chiffre à 4.330.445.000F CFA repartis en budget de fonctionnement des services et en investissements pour le développement communal.
Ainsi, le maire de la Commune V a laissé entendre que cet exercice répond à l’article 218 du Code des Collectivités Territoriales qui impose la rencontre avec la population à la veille du vote du budget communal avant d’ajouter que dans ce débat qu’il n’y a pas de questions tabou. Comme quoi toutes les questions sur la vie communale peuvent être posées. En outre, le maire Bah a invité les citoyens au paiement des taxes communales.
Notons que le budget prévisionnel 2016 reste supérieur à celui de 2015 qui se chiffrait à 4.238.020.000FCFA, soit une variation de 2%.
Les préoccupations des populations, qui ont salué cette initiative du conseil communal, ont porté entre autres sur l’école, l’éclairage public pour plus de sécurité, l’assainissement, et l’eau potable.
L’ANPE vient en aide à plus de 50 personnes handicapées pour plus de 16 millions de F CFA
Dans le cadre du mois de la solidarité, l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) a procédé ce jeudi 22 octobre dernier à la réalisation de son opération « Solidarité-Emploi-Entreprenariat » en remettant des chèques, des motos tri-cyclistes, des machines de couture et des kits de formation en saponification à des personnes handicapées et à des membres de l’association des veuves de l’Armée malienne. C’était au siège de l’ANPE en présence du ministre en charge de l’Emploi, du Gouverneur du District et de plusieurs autres personnalités dont le directeur général de l’ANPE lui-même.
Ainsi, 10 membres de l’association des femmes veuves de l’armée malienne de Kalaban Coro, 20 membres de l’UMAV seront formées en technique semi-moderne de saponification et en informatique adaptée. Trois motos Djakarta tri-cyclistes, une moto Sanili et une béquille ont été remises à des personnes en situation de handicap. A ceux-ci s’ajoutent 14 bénéficiaires de subvention qui ont reçu chacun un chèque allant de 250.000 à 2.000.000 de FCFA. Au total, 50 personnes ont bénéficié ainsi des actions de l’ANPE au titre du mois de la solidarité 2015. Le tout pour un coût total de 16 205 000 F CFA.
Des hommes de médias à l’école de la statistique
En marge des activités commémorant la journée mondiale de la Statistique, l’Institut national de la Statistique (INSTAT) a organisé la semaine dernière une journée de sensibilisation et d’information des hommes de médias sur l’utilisation des données statistiques. C’était à l’Hôtel Salam avec comme objectif la création d’un cadre d’échange entre les producteurs et les utilisateurs des données statistiques.
Pour les responsables de L’INSTAT, le renforcement des capacités de connaissances des utilisateurs non spécialisés du domaine de la statistique, en occurrence des journalistes apparait aujourd’hui plus qu’une nécessité quand on sait la force et la précision que les données chiffrées apportent à un article de presse, un reportage audiovisuel etc.
Le diagnostic du Système statistique national fait lors de l’élaboration du Schéma directeur de la statistique (SDS) 2015-2017 a révélé la faiblesse de la culture et la aussi la faible diffusion des données. D’où cette rencontre avec les hommes de médias pour corriger ces insuffisances et favoriser l’atteinte de la vision du SDS.
Notons enfin que durant la journée, les journalistes ont eu droit à plusieurs exposés sur les comptes économiques du Mali de 1999-2013, le suivi de la conjoncture économique et financière, l’indice harmonisé des prix à la consommation, le recensement général de la population, les enquêtes au moyen des terminaux mobiles et la technique de suivi du renouveau de l’action publique.
L’UNTM dénonce les engagements non tenus du Gouvernement
En vue d’informer l’opinion nationale sur le protocole d’accord UNTM-Gouvernement-CNPM, le Bureau Exécutif National de l’UNTM a organisé le 20 octobre dernier à la Bourse du Travail une conférence de presse pour faire l’état d’avancement des 17 points de revendication issus du protocole d’Accord UNTM-Gouvernement-CNPM depuis 2014 et la crise au Nord.
La conférence était animée par le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba KATILE qui avait à ses côtés son adjoint Maouloud Ben Kattra et plusieurs autres membres du Bureau Exécutif National. Concernant les doléances, le segal a fait savoir qu’à leur arrivée aux affaires, il y avait 8 points qui n’avaient pas été exécutés. Il s’agit entre autres de : payer les droits des travailleurs compressés ; faire publier le bilan de la privatisation ; harmoniser et rehausser le montant des différentes primes et tant autres. Et à cela s’ajoute les 17 points de revendication du nouveau bureau.
Aux dires de M. Yacouba Katilé, certain des points d’accord ont été satisfaits ou sont en cours d’exécution. Mais des points comme la diminution du taux de l’ITS, l’intégration des contractuels dans la fonction publique et le principe d’une augmentation du salaire au niveau du secteur privé, attendent toujours leur mise en œuvre.
Concernant la crise au nord, le secrétaire général de l’UNTM dira que le silence de la centrale pendant l’occupation des régions nord du pays et les pourparlers d’Alger ne lui ressemble pas, ni à son histoire, ni au rôle qu’il a toujours su jouer dans la résolution des grands problèmes nationaux.
CONFERENCE NATIONALE SUR LA PROTECTION SOCIALE AU MALI
Dans le cadre du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le Ministère de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord en collaboration avec les Partenaires Techniques et Financiers a organisé, les 19 et 20 octobre dernier dans la salle Balla Moussa Keita au CICB, une conférence nationale sur la protection sociale au Mali.
La cérémonie d’ouverture présidée par M. Hamadoun Konaté, ministre dudit département a regroupé les cadres du ministère et plusieurs autres personnalités. Les thèmes inscrits à l’ordre du jour portaient entre autres sur : la politique et le plan national de protection sociale, les filets sociaux, la sécurité alimentaire et la gestion des catastrophes, les instruments de gestion des politiques de protection sociale, l’extension de la couverture maladie obligatoire en vue d’une autonomisation des bénéficiaires, le financement et l’articulation des programmes.
Cette conférence apporte des innovations dans la conduite des activités du mois en allant vers une amorce d’égalisation des chances plus d’équité et de justice sociale, dira le ministre Konaté. Avant de souligner que la protection sociale est l’ensemble des mesures préconisées par l’Etat, les collectivités et les PTF pour assurer la prise en charge des risques sociaux.
En définitive, aux dires du ministre le taux de couverture des populations en matière de protection sociale reste encore faible et nous interpelle. Dans le cadre de la gestion du risque maladie, les cibles de couverture sont les suivantes : Assurance Maladie Obligatoire (AMO) 25,26%, Régime d’Assistance Médicale (RAMED) 22,48% et la mutualité de santé 4,17%. De même les programmes ciblés de gratuité (césarienne, paludisme, vaccination, les maladies sociales) sont aussi, mis en œuvre en vue d’amélioration la couverture sanitaire.