Des représentants de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion séparatiste) et ceux du groupe de l’autodéfense touareg Imgad et alliés (Gatia, milice pro-gouvernementale) ont affirmé à l’issue de la 4e réunion de la commission technique de sécurité (CTS) que leurs "différends politiques et militaires sont dissipés", dans une note transmise lundi à ALERTE INFO.
Des représentants de la CMA et du Gatia à Anéfis
Les parties signataires de l’accord de paix et de la réconciliation pour le Mali ont convenu "de mettre un terme" à la zone de sécurité de 20 km établie le 20 août par la mission onusienne (MINUSMA) aux fins de protéger les populations autour de Kidal à la suite des affrontements entre rebelles en violation du cessez-le-feu.
Le 17 août des éléments du Gatia ont pris la localité d’Anéfis située au Nord à environ 1.400 kilomètres de Bamako des mains de la CMA, qui a décidé de suspendre sa participation aux travaux du comité de suivi de l’accord d’Ager, après les combats des 15, 16 et 17 août dans lesquels elle a perdu environ une vingtaine de ses hommes.
Suite à plusieurs appels de la communauté internationale et du président malien, la milice pro-Bamako a accepté de libérer la zone et estime "nécessaire un déploiement sans délai, des Forces armées maliennes accompagnées des forces internationales" à Anéfis, 70 kilomètres de Kidal, fief de la rébellion, pour "sécuriser les populations".
L’accord pour la paix et la réconciliation a été signé le 15 et le 20 juin entre le gouvernement malien, le Gatia et la CMA sous l’égide de la médiation internationale conduite par l’Algérie, en vue d’une résolution définitive de la crise sécuritaire que vit le pays depuis quatre ans.
LSS