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Mali-Dioncounda Traoré : «La guerre contre les terroristes se fera plus tôt qu’on ne le pense»
Publié le jeudi 3 janvier 2013  |  La Nouvelle Expression


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© aBamako.com par S.A
Dissolution du gouvernement : La déclaration du président malien par intérim, Dioncounda Traoré


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Dans un message à la Nation, le président par intérim du Mali souhaite que l’intervention militaire se concrétise rapidement.
Le président intérimaire malien Dioncounda Traoré a récemment déclaré que « La guerre légitime, légale, rapide et propre que nous voulons mener avec l’appui de la communauté internationale contre les groupes occupant le nord du Mali requiert davantage de temps pour régler tous les détails techniques, stratégiques et politico-juridiques. Cependant, je puis vous assurer d’une chose: c’est que le Mali n’attendra pas des mois, comme certains semblent le préconiser ». Le chef de l’Etat intérimaire du Mali s’est voulu clair et précis : «Nous n’attendrons pas que le cancer fasse des métastases dans tout le corps. La guerre contre les terroristes se fera plus tôt qu’on ne le pense et l’armée malienne y jouera les premiers rôles», a-t-il indiqué.

L’armée se prépare

Selon Dioncounda Traoré, l’armée malienne « sera aux avant-postes et elle se prépare activement conformément à sa vocation à entreprendre dans un avenir proche la reconquête » des régions du nord du mali qui sont occupées. Notamment les trois régions administratives formant le Nord - Kidal, Gao et Tombouctou- et une partie de la région de Mopti contrôlées par des terroristes – jihadistes et autres salafistes – se réclamant de l’islam mais étant en fait d’un anti-islam intégriste et rétrograde, des narcotrafiquants et d’autres acteurs du crime organisé et transfrontalier. Dioncounda Traoré a dénoncé les agissements de «Ces obscurantistes sortis tout droit du Moyen Age». Des groupes armés qui ont fait du Mali «un entrepôt d’otages et un sanctuaire pour les barons de la drogue», a dénoncé Dioncounda Traoré.

Le 20 décembre 2012, le Conseil de sécurité de l’Onu a donné son feu vert à l`envoi d’une force internationale pour chasser les islamistes du nord du pays. Le déploiement de cette force ne pourra se faire qu’après avoir rempli un certain nombre de conditions. Dioncounda Traoré n’a pas fermé la porte au dialogue : «Nous sommes prêts à engager un dialogue honnête et sincère dès que les préalables en seront réalisés. Je les engage à saisir cette opportunité et cette main tendue avant qu’il ne soit trop tard», a-t-il prévenu. En novembre 2012; l’envoyé spécial de l’Onu au Sahel, Romano Prodi avait estimé - sur la base d’avis d’experts- qu’une intervention militaire dans le nord du Mali ne serait pas possible avant septembre 2013.

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