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Mali : il est nécessaire et incontournable de réunir les forces vives de la nation (leader politique)
Publié le vendredi 4 janvier 2013  |  Xinhua


Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse animée par IBK, le président du RPM
Bamako le 03 décembre 2013 à Sébénikoro


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BAMAKO - Le président du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK, a déclaré jeudi lors d`une rencontre qu`il est nécessaire et incontournable de réunir les forces vives de la nation (concertations ou assises nationales, ndlr).

Celui-ci a rappelé que c`est la CEDEAO qui a piloté les affaires du pays depuis les événements du 22 mars jusqu`ici et fixé à un an, la durée de la transition.

Pour tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, la période d`avril-mai 2013 doit consacrer la fin de la transition, après la tenue d`élections notamment présidentielles, a-t-il rappelé également.

"Cela est-ce possible techniquement ?", "Que faut-il faire après cette échéance si elle était observée ?", "Va-t-on encore vers une nouvelle polémique et les conclusions inhérentes ?", sont autant de questions que l`on est en droit de se poser, à en croire IBK.

Le président du RPM a laissé entendre: "Aujourd`hui comme hier, nous estimons, conformément à l`accord-cadre (signé entre la CEDEAO et l`ex-junte en avril dernier, ndlr), qu`il est nécessaire et incontournable de réunir les forces vives de la nation malienne sous l`égide de ceux en charge de la transition, notamment le président de la république".

A son avis, "aujourd`hui, des malis et des jeux qui se veulent subtiles, voudraient une fois encore nous conduire vers l`indéfendable. Nous tirons la sonnette d`alarme".

IBK a fait savoir qu`il est bon de "maintenir les engagements", parce que, dit-il, "c`est l`intérêt de chacun, de tous, surtout du Mali". Pour lui, "tenir les engagements n`est point et saurait être question d`orgueil, c`est avant tout question d`honneur et de crédit".

S`agissant des négociations ou dialogues, le premier responsable du RPM se dit favorable, mais à des conditions. En effet, il a dit "oui aux négociations, oui aux dialogues, mais sous autorité malienne, sous l`égide de ceux en charge légale de gérer aujourd`hui la transition au Mali, avec l`appui possible des facilitateurs dûment accrédités".

Expliquant les raisons de cette prise de position, IBK a souligné qu`il "ne s`agit point d`un souverainisme hors saison, mais d`une question de principe universelle" avant de poursuivre que "le gouvernement du Mali est et demeure le seul qualifié, sous l`égide du président de la république, à entreprendre au nom de notre république, pour défendre nos intérêts".

Par ailleurs, il est à noter que l`une des attentes des concertations nationales (dont la tenue n`est plus opportune pour certains Maliens) est l`élaboration d`une feuille de route.

Ce point semble ne plus être d`actualité car le président de la république par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, a, dans son discours à la nation à l`occasion du Nouvel An, déjà annoncé la feuille de route.

Selon Dioncounda Traoré, "dans les jours à venir, fort de la synthèse des consultations antérieures ainsi que des avis de nos partenaires, le Premier ministre fera devant l`Assemblée nationale une déclaration articulée autour des deux principaux axes de la mission de la transition sous forme d`une feuille de route".

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