A la présentation des vœux du personnel du Centre international de conférence de Bamako (CICB) au chef du département de la Culture, Bruno Maïga, la directrice du CICB, le colonel Mariétou Dembélé, n’a pas fait dans la dentelle pour décrypter les problèmes auxquels sa structure fait face. Il s’agit de la vétusté des locaux, la relecture du dossier du titre foncier et le non paiement des créances. Pour la directrice, le Centre a plus de 20 ans sans rénovation. Chose qui ne lui permet pas de répondre aux normes internationales.
Hier, jeudi 3 janvier 2013, la directrice du CICB a reçu le chef du département de la Culture, Bruno Maïga, dans ses locaux. Cette visite du ministre avait pour but de présenter les vœux de nouvel an au personnel du CICB. A l’issue des échanges, la directrice, le colonel Mariétou Dembélé, a présenté les différents problèmes auxquels la structure fait face et ses perspectives au ministre.
S’agissant de ces difficultés, elle dira qu’ »à l’instar des autres structures, le CICB fait face à des nombreux problèmes cette année. Depuis le déclanchement de la crise, les activités du CICB ont baissé. Le paiement des créances qui devraient être fait par les autorités ne l’a pas été. Ce qui aggrave la crise économique ».
Pour les perspectives, Mme Dembélé a expliqué que « les locaux du CICB demandent une rénovation complète pour répondre les critères internationaux. La derrière rénovation a été faite en 1992, plus de 20 ans le Centre n’a pas été rénové. En 2006, les autorités ont fait une rénovation partielle et aujourd’hui il y a la nécessité. Les équipements aussi ne sont pas appropriés. Une mesure claire aussi doit être prise sur la question du dossier du titre foncier ».
Aux termes de la rencontre, ce fut le tour du syndicat d’échanger avec le ministre sur ses différentes doléances. Et le chef du département a affirmé avoir pris bonne note à toutes les revendications. Il a réitéré sa volonté et sa détermination pour sortir le CICB dans cette tourmente.