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Interpellation de Saouti Haïdara : Les associations et organisations professionnelles de presse condamnent vigoureusement
Publié le vendredi 18 mai 2012   |  L'Indépendant




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Presse 2012

Suite à l’interpellation par la sécurité d’Etat de notre confrère, Saouti Haïdara, Directeur de publication du quotidien, « L’Indépendant », le mercredi 16 mai 2012, nous associations et organisations professionnelles membres de la presse du Mali réunies en assemblée générale extraordinaire.

Vu la déclaration universelle des droits de l’homme, Vu la Constitution malienne du 25 février 1992, Vu la loi portant délits et régime de presse,

1-Condamnons avec la dernière rigueur l’interpellation des journalistes dans l’exercice de leur métier pour quelque motif que ce soit par la sécurité d’Etat, 2-Réaffirmons notre engagement au respect et à la sauvegarde de la liberté de presse au Mali, 3-Rappelons que la liberté de la presse consacrée par la constitution de 25 février 1992 ne saurait être remise en cause par quelque méthode que ce soit, 4-Dénonçons la mise sur écoute systématique des journalistes, 5-Dénonçons la violation du secret de la communication, 6-Interpellons le gouvernement sur la sauvegarde de la liberté de presse et la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier.

Cette interpellation, la seconde du genre en une semaine, met à nues les méthodes policières aux antipodes de la démocratie et de la liberté de presse utilisées par les autorités actuelles (la présidence de la république, le gouvernement et la junte militaire). Ces méthodes illustrent éloquemment les tentatives d’intimidation et de musèlement de la presse pour des intentions inavouées. En effet, le samedi dernier, deux officiers des services de renseignements sont venus interpeller Birama Fall, le Directeur de publication de « Le Prétoire ». L’interpellation qui a duré plus de 4 heures d’horloge aurait comme motif la détention par le journaliste d’une information relative à l’existence de prétendus charniers suite aux évènements du 30 avril dernier. Face à ces dérives attentatoires à la liberté de la presse et à l’exercice du métier de journaliste, nous organisations professionnelles de la presse :

En appelons à l’unité d’action de l’ensemble des hommes et des femmes de media pour la défense de la liberté de la presse et la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier. Vive la liberté de la presse ! Vive la démocratie ! Vive le Mali !

Le président de la Maison de la presse
Makan KONE

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