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Crise sociopolitique: Comment opérer une Transition calme et libérer le nord
Publié le vendredi 18 mai 2012   |  Le Matin




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La lutte fratricide enclenchée à Bamako pour le contrôle du pouvoir laissera t- elle une chance pour la reprise des régions occupées ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, la situation dans laquelle se trouve le Mali est exceptionnelle, il faut donc des mesures exceptionnelles mais nationales.

Au moment où trois régions et demi sont occupées par des groupes islamistes armés, à Bamako on se crêpe le chignon pour le contrôle du pouvoir. Pendant ce temps les assaillants s’organisent et les populations, restées sur place, subissent les supplices de leur vie.

En tout cas, depuis la nomination du Premier ministre suivie de la composition du gouvernement, aucun signal n’est donné en vue de la libération des 3/4 du pays occupés.

Au contraire, le gouvernement Cheick Modibo Diarra sur lequel tous les yeux sont rivés s’est engagé dans un bras de fer avec la classe politique. Une classe politique longtemps vomie par les Maliens. A cela s’ajoute le problème existentiel de la junte. Une junte qui a le mérite de proposer une solution (Convention nationale) pour diriger la Transition politique ; mieux distribuer les rôles pour pouvoir sortir le Mali de l’ornière.

Si le coup d’Etat a été applaudi c’est parce que les pauvres bouts de bois de dieu maliens voient leur pays en train de voler en éclats avec la prise déjà de certaines localités et l’avancée des rebelles vers les villes qu’ils occupent aujourd’hui. L’armée qui a perdu la confiance des Maliens se dit plus que jamais à mesure de reconquérir les territoires occupés. La junte doit demeurer et jouer un rôle de vigile jusque à la fin de la Transition politique et de la reconquête du nord. La situation dans laquelle se trouve le Mali est exceptionnelle, il faut donc des mesures exceptionnelles mais nationales.

Après l’amnistie dont les membres du Cnrdre bénéficient, ne faudrait-il pas créer une instance militaire lui permettant d’avoir des responsabilités ? Voudrait-il diriger la Transition politique ? Aucune possibilité pouvant sortir le Mali dans l’ornière ne doit être écartée.

Pourvu que les forces vives de la nation, la Cedeao et le Cnrdre accordent leurs violons.

Alhassane H.Maïga

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