Les Maliens soumis à l’application stricte des lois religieuses depuis la prise de contrôle du Nord par des groupes islamistes il y a neuf mois et les populations réfugiées dans le Sud ressentent de la frustration face à l’inaction perçue du gouvernement central.
Parmi les habitants qui ont pris la fuite, certains ont exprimé leur désespoir.
« Je ne comprends pas l’inaction du gouvernement et la réponse de la communauté internationale. Tout le monde s’exprime ; chaque jour, on entend de beaux discours, mais rien ne change sur le terrain », a dit Amidou Maïga, 38 ans, qui a fui Tombouctou. Cette ville classée par l’UNESCO est tombée aux mains des islamistes, qui ont détruit des mausolées et des mosquées.... suite de l'article sur Autre presse