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Recouvrement des impôts : Les recettes fiscales en chute libre suite à la crise politique
Publié le vendredi 18 mai 2012   |  L'Indicateur Renouveau




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Le gouvernement de transition du Mali a réellement du souci à se faire du fait de l’état des finances publiques. En effet, selon des sources proches de la direction nationale du budget, le pays fait d’ores et déjà face à une grave crise de trésorerie.

« Presque toutes nos activités sont en veilleuse. Et nous ne savons même pas quand nous allons recevoir nos dotations trimestrielles de fonctionnement », s’inquiète un conseiller technique dans un département ministériel du pays.

Au début de ce mois, on avait appris que le pays est déficitaire d’au moins un 1/3 de son budget national. Une situation qui s’explique aisément par non seulement la suspension des aides budgétaires des partenaires techniques et financiers (PTF) au lendemain du coup d’Etat du 22 mars dernier, mais aussi par l’écroulement des recettes fiscales et douanières.

Ainsi, la direction générale des impôts (DGI) n’aurait jusque-là réalisé que 29 % de ses recettes annuelles, soient 142,472 milliards de F CFA sur une prévision annuelle de 495,286 milliards de F CFA. Et sur une prévision de 182,003 milliards de F CFA entre janvier et avril 2012, seulement 142,472 milliards de F CFA, 78,28 % des rentrées. Les recettes douanières ont également enregistré une baisse de plus de 15 milliards de F CFA.

Et selon de nombreuses sources au ministère de l’Economie et des Finances, il faut s’attendre à des chutes plus sévères de 20 à 30 milliards de F CFA pour l’économie nationale dans les prochains mois. Pis, avec la situation actuelle, « on pourrait en arriver à des baisses de 60 à 75 milliards de F CFA si la crise persiste », insistent-elles. Ce qui correspondrait à 40 % de chute par rapport aux recettes annuelles.

Pour les économistes avec qui nous avons échangé sur le sujet, « les recettes douanières et fiscales chutent du fait de l’arrêt des investissements étrangers au Mali. Tous les projets sont à l’arrêt, toutes les entreprises du BTP ont presque arrêté les chantiers ».

A DIAKITE

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