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Départ de Cheick Modibo Diarra de la Primature : Le capitaine Sanogo remet l’ADEMA et ses satellites sur la selle
Publié le mardi 8 janvier 2013  |  L'Inter de Bamako


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© aBamako.com par as
Audience et départ du président de la République Fédérale du Nigeria Goodluck Jonathan.
20/10/12. Bamako. Hotel Radisson. Le président du comité militaire de suivi et de réforme Capitaine Amadou Haya Sanogo et l`ancien président Général Moussa Traore.


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Honnis, détestés, hués, mis au ban de la société, les cadres, qui on aidé Alpha Oumar Konaré (AOK) et Amadou Toumani Touré (ATT) à plonger notre pays dans le chaos, sont de retour en force dans notre administration depuis la démission forcée de Cheick Modibo Diarra. Et cela avec la bénédiction de l’auteur du coup d’Etat du 22 mars. Celui là même qui n’avait pas hésité à les jeter à la vindicte population dans l’euphorie du renversement du pouvoir du général ATT.

Si les détracteurs de l’ancien Premier ministre de plein pouvoir l’accusaient de nommer ses proches pour verrouiller l’administration à des fins électoralistes, que dire des nominations depuis l’arrivée du Talleyrand de la politique malienne à la Primature, Diango Cissoko.

En tous cas, les dernières nominations, procédées en catimini ou par le conseil des ministres, ne sont pas du tout rassurantes. Et elles n’augurent rien de bon. Au moins, l’astrophysicien a eu le courage de confier des postes à responsabilité à des jeunes loups aux dents longues. Certains d’entre eux avaient commencé à marquer des points pour un changement de mentalité et de comportement.

Mais avec Diango, c’est la mort dans l’âme. Non seulement, il n’est pas un homme de changement véritable que le peuple malien attend depuis plus de quatre décennies mais plus grave, il fait confiance à des hommes aux réputations sulfureuses. La majorité des cadres qui l’entourent sont presque tous trempés dans des affaires de prévarications, de détournements de deniers publics, de trafic d’influence, etc.

Ces démons ne sont pas exempts dans l’humiliation que nous subissions aujourd’hui. Ils ont soutenu les idées diaboliques de déstabilisation de notre pays que ATT ne cessait de véhiculer dans ses discours, soit en organisant des marches de soutien soit en parrainant des manifestations ou en produisant des sketchs.

Dans un des sketchs de méprise, n’a-t-on pas vu un militaire jeter son arme pour dire qu’il aime la paix. Sans savoir qu’un militaire sans arme n’est autre qu’un civil.

Avec le recul, on peut dire sans se tromper que ce sketch n’a-t-il pas préparé les militaires à se débarrasser de leurs armes devant l’ennemi au nom de la prétendue paix que ATT voulait pour se maintenir au pouvoir.

Il avait été réalisé pour dire au peuple que ceux qui sont opposés à l’Accord d’Alger sont les pires ennemis du Mali.

Ils sont là désormais. Les spécialistes de tripatouillage des textes. Avec en tête de liste Diango Cissoko, le Premier ministre. Ils vont profiter de ce laps de temps pour faire disparaître tous les dossiers sales leur concernant. Sans oublier le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses hommes qui leur ont permis de retrouver leur place dans l’administration.
Quoi qu’on dise Cheick Modibo était un rempart pour le retour de ces hommes qui ont sapé les fondements de notre société au profit de leurs propres intérêts égoïstes.

Avec le retour de l’ADEMA et ses satellites dans l’administration, le capitaine Sanogo doit s’attendre au pire.

Yoro SOW

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