Pour une meilleure sortie de crise au Mali, le président des tisserands exige la tenue d’une concertation nationale à Bamako pour sortir note pays du joug de la communauté internationale. Il l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse.
Ceux qui réclament la tenue des concertations nationales ont bien vu. La communauté internationale n’a aucun droit de s’immiscer dans les affaires intérieures de notre pays quelle que soit l’aide qu’elle nous apporte. Les Maliens doivent comprendre qu’ils sont dans une humiliation. Ceux qui le dirigent ne sont pas des représentants légitimes du peuple malien.
Le premier ministre Diango Sissoko est un représentant de l’occident avec le Professeur Dioncounda qui vient de le nommer par décret. De la même manière dont ATT a été dos au mur, le gouvernement actuel n’est pas exclu d’aller dos au mur. Il ne reste que quatre mois pour la fin de la transition fixée par la CEDEAO. Il ne faut pas qu’il vienne nous faire d’autres interprétations après le 30 avril 2013.
Le président IBK a dit dans une interview à RFI que «seules les assises nationales désigneront celui qui gouverne à Bamako.» Il vient encore de rappeler dans une conférence de presse. «Oui aux négociations, oui au dialogue, mais sous l’égide du Mali». «Nul ne saurait décider à la place de nous Maliens. Nous devons nous unir, nous donner la main, pour barrer la route à la tentative de restauration à laquelle nous assistons». «Certains sont préoccupés par eux mêmes plutôt que de chercher à sortir le pays du gouffre».
Voici ce qu’il dit à propos du chef de l’état, le Professeur Dioncounda Traoré : «De tout mon cœur, je souhaite qu’il réussisse la transition. Mais pas dans la voie où il s’est engagé». «On a l’impression de reculer de la sortie de crise, d’où mon cri de révolte».
Pour le président IBK, les autorités doivent respecter leur engagement. «Avril 2013 doit consacrer la fin de la transition. Mais d’abord, il presse de réunir les forces vives de la nation». Il invite le président Dioncounda, son ainé, à «maintenir les engagements et à les tenir pour le bien du Mali».
L’histoire donnera raison Incha Allah, à ceux qui réclament les concertations nationales.
Il faut compter sur ses propres forces au lieu de compter sur les autres. Le Front uni pour la démocratie et la République (FDR), le Collectif des ressortissants du Nord (COREN) qui crient sur tous les toits, l’arrivée des troupes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de celles de l’occident, où sont ces forces ? C’est cette communauté internationale avec la complicité de ses ramifications nationales qui est à la base des problèmes dont souffre notre pays. La communauté internationale a plus divisé les maliens que de les réunir.
L’histoire jugera ces hommes et femmes qui ont mis notre pays dans ce trou. Il leur faut une cour martiale comparable à celle de Nuremberg en Allemagne après la fin de la deuxième guerre mondiale.