Sur ordre de mission N° 3806/SGG-RM du 20 novembre 2012, le Directeur du bureau d’expertise, d’évaluation et de certification des diamants bruts, s’est rendu du 25 novembre au 2 décembre 2012 à Washington DC pour participer à la réunion plénière du Processus de Kimberley (PK) qui devrait se tenir du 26 au 30 novembre 2012. L’ouverture officielle de la réunion a eu lieu le 27 novembre à 10 heures sous la présidence de Madame Gillian Milovanovic, présidente du processus de Kimberley. La candidature du Mali a été acceptée sous réserve de transmettre tous les documents en anglais, de préparer et de recevoir la visite d’une inspection du Comité de participation
Mohamed Keita, DG bureau d’expertise
Le Comité de participation, lors de ses séances, a examiné les candidatures déposées à savoir celles de Panama, du Kazakhstan, du Cambodge, du Mali et du Burkina Faso. Il faut signaler que dans la perspective de l’adhésion de ces pays au Processus de Kimberley, le Comité a effectué des visites au Panama, au Kazakhstan et au Cambodge. Le Burkina n’a pas envoyé de dossier. D’autres pays ont émis leurs intentions d’adhérer au Processus soit en tant que pays exportateur ou de transit. Il s’agit de l’Argentine, du Chili, du Kenya, de la Mauritanie, du Pérou et de la Zambie.
Au titre de la réintégration, le Comité a examiné la demande du Venezuela qui avait suspendu en 2008, sa participation pour 2 ans, prolongée à 3 ans en 2011, au Processus de Kimberley. Après examen des différents dossiers, le Comité a décidé d’intégrer le Panama, le Kazakhstan et le Cambodge. La candidature du Mali a été acceptée sous réserve de transmettre tous les documents en anglais, de préparer et de recevoir la visite d’une inspection du Comité de participation, au Mali.
Quant à la réintégration du Venezuela, elle a été acceptée sous réserve que ce pays organise dans les meilleurs délais, une mission de revue, de nature (Etats-Industrie-Société Civile). L’ADPA a été acceptée comme observateur au Comité de participation au même titre que le Zimbabwe, le Brésil, le Cameroun qui sont admis comme membres.
De son côté, le directeur du Bureau d’expertise du Mali a participé également au débat sur la situation en Côte d’Ivoire, caractérisée par un embargo du Conseil de Sécurité des Nations Unies, au débat sur une décision administrative concernant la Guinée qui était sommée de justifier ses statistiques, de production et d’exportation d’expliquer ses procédures et de prouver la présence de certains types de diamants (verts) trouvés dans les lots de la Guinée. Selon toujours, Mohamed Kéita, le Mali a participé aux échanges sur les diamants confisqués par les Douanes du Mali et actuellement conservés à l’aéroport de Bamako-Sénou. D’après lui, le Mali a ainsi trouvé un intérêt particulier dans les débats du Groupe de travail sur l’extraction artisanale, qui ont débouché sur la déclaration de Washington, considérée comme un travail complémentaire au document de Moscou.
En conclusion, le directeur du Bureau d’expertise du Mali a souligné que des recommandations concrètes ont été formulées par les participants dans le but de consolider et de faire aboutir la candidature du Mali. De ce fait, il s’avère urgent et nécessaire de procéder à la traduction de tous les documents et de les transmettre dans les meilleurs délais au Comité de participation, de préparer en collaboration avec la DNGM et la DNCC la visite des Experts, (identification des tiers des sites, sensibilisation des acteurs, attribution des autorisations, acquisition d’équipements, installation sur les sites identifiés). Il s’agit aussi de procéder de manière urgente à la formation des agents du bureau, de trouver une solution définitive, de veiller à faire participer aux futures sessions du PCK deux ou 3 personnes pour suivre les réunions des différents groupes de travail.
Par ailleurs, selon Mohamed Kéita le Mali a participé également au débat sur la situation en Côte d’Ivoire, caractérisée par un embargo du Conseil de sécurité des Nations Unies, au débat sur une Décision Administrative concernant la Guinée qui était sommée de justifier ses statistiques, de production et d’exportation, d’expliquer ses procédures et de prouver la présence de certains types de diamants (verts) trouvés dans les lots de la Guinée, aux échanges sur les diamants confisqués par les Douanes du Mali et actuellement conservés à l’aéroport de Bamako-Sénou.