Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS


Accueil
News
Politique
Article



Dernières dépêches


Comment

Politique

L`Afrique de l`Ouest accuse l`ex-junte pour l`"impasse" au Mali
Publié le vendredi 18 mai 2012   |  AFP


Activités
© Getty Images par DR
Activités de la CEDEAO : Les ministres africains de l`Ouest se sont réunis pour discuter des efforts pour retourner en Guinée-Bissau et le Mali à la règle démocratique


Vos outils
height=28

PARTAGEZ


L`Afrique de l`Ouest a constaté vendredi l`"impasse" du processus de transition au Mali et a accusé l`ex-junte d`être responsable de ce "blocage" et de faire preuve de "défiance" à l`égard des pays de la région.

"L`échec" des dernières discussions entre les ex-putschistes du 22 mars à Bamako et la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) "plonge le processus de transition dans une certaine impasse", a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, à l`ouverture d`un conseil des ministres de la Cédéao à Abidjan, centré sur la réforme de l`organisation régionale.

"La junte a elle-même créé" ce "blocage" et cherche à "dévoyer le processus politique enclenché par la Cédéao" depuis l`accord de sortie de crise du 6 avril, a affirmé le ministre, dont le pays dirige actuellement la Cédéao.

"Mue par un agenda autre, la junte malienne", qui n`est "pas en soi une entité légale et constitutionnelle reconnue", "exprime ouvertement son opposition au retour à l`ordre constitutionnel au Mali", a-t-il accusé.

"Jusqu`à quand la Cédéao pourra-t-elle laisser prospérer les actes de défiance de la junte malienne sans perdre sa crédibilité et son audience au plan régional et international?", a lancé M. Kablan.

Un nouveau sommet de ministres de l`organisation régionale, sur le Mali et la crise en Guinée-Bissau, est prévu samedi à Abidjan.

Le Burkina Faso, qui conduit la médiation dans la crise malienne, a indiqué jeudi que les discussions allaient reprendre "ce week-end" avec l`ex-junte, en plein blocage politique.

Les ex-putschistes gardent une forte influence et, bien qu`ayant accepté de rendre le pouvoir aux civils, s`opposent au maintien du président par intérim Dioncounda Traoré, investi le 12 avril, au-delà de 40 jours, soit le 22 mai.

Lundi, le chef de l`ex-junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, a prôné une "convention nationale" pour choisir le président de transition, idée rejetée par Dioncounda Traoré et la Cédéao, qui a réitéré jeudi des menaces de sanctions ciblées.

Le coup d`Etat du 22 mars a favorisé la chute du nord du Mali aux mains de groupes armés, notamment islamistes, coupant le pays en deux.

LIENS PROMOTIONNELS