La mise en œuvre des inscriptions en ligne fait sans nul doute partie des plus grandes innovations opérées au sein du secteur de l’enseignement supérieur de notre pays. La bonne nouvelle avait été annoncée le jeudi 25 juin dernier par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mountaga Tall. De nos jours, cette promesse du ministre Tall est en train de se traduire en réalité dans nos facultés et grandes écoles. Lisez plutôt…
Pour remédier aux difficultés des étudiants qui souffraient le martyre pour s’inscrire dans nos facultés et grandes écoles, le ministre Tall a innové à travers la mise en œuvre de l’inscription en ligne. « Pour le plus grand confort des étudiants et de l’administration, il était nécessaire de les soustraire au tracas lié à l’inscription. Cela permettrait aux étudiants de s’inscrire où qu’ils soient à partir de l’internet », disais le ministre en charge du département le 21 juin dernier à l’occasion d’un point de presse. Il disait également que l’inscription en ligne permettra de réduire le temps et les longues files d’attente, dispenser les nouveaux bacheliers des déplacements longs et couteux, réduire le coût global de l’inscription…
Selon un étudiant de la 4ème médecine de l’USTTB proche du comité Aeem, cette initiative des autorités universitaires est plus que salutaire. «En tant que membre du comité Aeem, chaque année nous accueillons les nouveaux bacheliers pour les aider à s’inscrire. Cette année, les choses sont très différentes, les nouveaux bacheliers sont accueillis dans un cadre plus serin. Les bousculades et les longs rangs ne sont plus pour nous que des mauvaises souvenirs», a-t-il dit avec joie. Et d’ajouté qu’il ose espérer que cette belle initiative sera pérennisé.
Le premier responsable de l’ensemble des élèves et étudiant du mali à la personne de M. Ibrahim Traoré dit Jack que nous avons pu joindre par téléphone dira que cette initiative est à l’avantage des étudiants. «Si toutes les closes convenus sont respecté à la lettre, cette initiative sera pour nous une solution et non un problème. En tant que responsable de l’Aeem, je demande juste aux autorités de maintenir les frais d’inscription à 5 000 Fcfa et de faire en sorte que cela ne puisse pas joué sur le quota», dira-t-il. En guise de conclusion, il a dit qu’il souhaiterait que le ministre procède à la réouverture des inscriptions pour que les étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire suite à des problèmes de connexion ou de réseau de l’opérateur Orange-Mali puissent s’inscrire.
Il faut d’ores et déjà rassurer que Me Tall avait signalé en juin dernier que l’inscription en ligne n’engendrera aucune augmentation du frais d’inscription.
KANTAO Drissa