Alors que la coalition jihadiste composée d’AQMI. d’Ansar Edine, de MUJAO et de BokoHaram multiplie les provocations et menace de marcher sur des villes du sud du pays une coalition hétéroclite de partis politiques et de groupes extrémistes a choisi d’organiser des manifestations violentes à Bamako et Kati dans le dessein de déstabiliser la Transition et le pays, et de créer les conditions d’un second coup d’Etat militaire.
Alors que la situation au Nord exige davantage de cohésion nationale et l’union sacrée de tous autour des forces de défense et de sécurité, la coalition du 8 janvier tire aux flancs du pays en exigeant la tenue immédiate d’une concertation nationale souveraine dont l’objectif clairement affiché est de renverser la Constitution et les institutions républicaines.
En ces heures graves où l’existence même de notre Nation est menacée, il est clair que l’objectif des tenants de la Concertation n’est pas la tenue de concertations nationales inclusives, mais plutôt l’instauration d’un régime d’exception qui plongera le Mali dans le chaos et l’anarchie.
Le FDR condamne énergiquement les manifestations violentes qui ont eu lieu à Bamako et Kati ce jour 9 janvier 2013.
Il dénonce l’instrumentalisation des scolaires.
Il encourage le gouvernement à prendre des mesures appropriées que la situation exige pour préserver l’ordre public et assurer la quiétude des citoyens.
Le FDR invite toutes les forces démocratiques et républicaines, à l’extérieur comme à l’extérieur du Mali à s’unir, en ces heures graves, pour défendre la Patrie, la République et la Démocratie menacées.
Bamako le 9 janvier 2013
Pour le FDR Le 1er Vice-Président
Ibrahima N’Diaye