Le parti Adéma/PASJ épouse la position du FDR en refusant de participer à la Convention nationale devant désigner le président de la transition.
Tout comme le Front uni pour la sauvegarde de la République (FDR) dont il est un membre fondateur au même titre que plusieurs partis politiques représentés à l’Assemblée nationale et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), l’Adéma/PASJ oppose une fin de non recevoir à l’idée de Convention nationale.
Son secrétariat permanent, qui a en charge de préparer les réunions hebdomadaires de mercredi du comité exécutif (CE) l’a fait savoir au cours de sa réunion du 15 mai 2012. Cette décision en plus d’autres questions d’actualité devra être entérinée par la réunion hebdomadaire du CE mercredi décalée à hier jeudi.
La réunion du secrétariat permanent du parti qui s’est tenue à l’absence du 1er vice-président du parti, Ibrahima dit Iba Ndiaye, justifie sa position par le respect de la Constitution. Selon Iba Ndiaye que nous avons rencontré, « il n’est pas opportun d’aller à une Convention nationale, car la Constitution de notre pays peut régler toute cette question en permettant à Dioncounda Traoré de continuer son mandat après les 40 jours qui arrivent à terme le 22 mars 2012″.
Aux dires de Iba Ndiaye, « la Cour constitutionnelle peut être l’arbitre du jeu lorsqu’elle sera saisie par 15 députés et 15 conseillers nationaux sur la question ». Le 1er vice-président de l’Adéma/PASJ pense que « toute autre formule envisagée qui ne va pas dans le sens de la prorogation du mandat du président intérimaire, viserait à violer notre Constitution ».
Il a bon espoir que la rencontre à Abidjan de mercredi dernier entre Dioncounda Traoré et le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), président de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, permettra d’avoir une issue favorable à la crise.
Abdrahamane Dicko