A la suite de la réplique du président du Parena qui a déclaré lundi que “le musulman, le bon musulman, doit avoir peur du mensonge” pour répondre au président IBK qui lui a reproché d’avoir voulu saboter sa visite d’Etat à Paris, par une campagne d’intoxication et un tract, le gouvernement a annoncé hier “prendre le peuple à témoin” et “se réserve le droit de tirer toutes les conséquences des agissements qui corrodent la démocratie, la liberté d’expression à laquelle il demeure profondément attaché”.
On imagine facilement que l’exécutif est dans la réflexion pour “gérer le cas Tiébilé” qui divise ceux qui pensent que la polémique est inutile et étouffe le succès diplomatique d’IBK et d’autres qui hurlent que “trop c’est trop” et voient derrière les actions du président du parti du Bélier blanc, la main invisible de l’ancien président Alpha Oumar Koné dont il est le gendre. On voudrait sortir le dossier présumé de détournement lors du dernier sommet Afrique-France organisé par notre pays contre le leader du Parena.
En tout cas, Tiébilé est sans nul doute le grand gagnant de cette bisbille qui met à nu les carences graveleuses de la majorité présidentielle.
DAK