Un mois après la bousculade meurtrière à la Mecque en Arabie Saoudite, la ligue des prédicateurs du Mali (LIPMA), a rencontré les familles endeuillées, dimanche 25 octobre, au centre international de conférence de Bamako.
« Dans ce drame, il y a eu beaucoup de rumeurs et de polémiques. Nous sommes conscients que cela est dû au chagrin et aux douleurs des uns et des autres », indique Mohamed Traoré, président de la LIPMA.
La ligue entend ainsi apporter son soutien aux familles des victimes tout en expliquant le contexte de cette bousculade, selon les croyances de l’islam.
« Ce qui s’est passé n’est le souhait de personne. Les prédicateurs sont là pour expliquer aussi le côté positif de ce drame dans l’islam, vu que nous sommes dans le cadre de la religion », explique Thierno Amadou O. Hass Diallo, ministre des affaires religieuses et du culte.
Le Mali est le deuxième pays le plus touché au monde par cette bousculade tragique, après l’Iran avec plus de 280 morts. Le bilan général fait état de 2300 morts.
Sory Kondo, Aissata Ahamadou