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Oumar Mariko : Enfer et damnation
Publié le vendredi 11 janvier 2013  |  Le Phenix


Rencontre
© aBamako.com par A S
Rencontre politique
Le secrétaire du parti SADI, Oumar MARIKO a organisé une conférence de presse le lundi 26 novembre 2012


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Ce vrai patriote qui est aujourd’hui accusé de tous les maux ou péchés d’Israël, n’est pourtant pas un bravache , ni renégat de la pire espèce, même s’il est souvent animé par ce désir obsédant, violent, et quelquefois insensé, de vouloir montrer le chemin aux autres, la lucidité en moins .Qu’à cela ne tienne, son combat pour sa patrie durant plus d’une trentaine d’années n’a encore pris une seule ride.

Il était le seul à soutenir mordicus, qu’on ne pouvait pas organiser les élections présidentielles, pendant que le nord était en feu .Pendant ce temps, Tieman Coulibaly organisait un méchoui géant à Koutiala, — meilleur bastion électoral pour un parti en perdition-pour soutenir, adouber Tonton Dioncounda, par sa formation en totale décrépitude. Et quand, c’est ce même leader politique, de la vingt cinquième heure, ce « fils à papa » défend avec un tel aplomb, mais aussi de manière si ahurissante la thèse jugée auparavant scélérate de Oumar, l’on y perd complètement son latin .Le hic, c’est que ce revirement scandaleux n’étonne guère ses bons connaisseurs. Ah ! L’irréprochable légèreté de l’être.

Le rêve de Oumar n’est pas de devenir le président du Mali, mais de mourir plutôt en « martyr » pour sa patrie, même si de toute évidence, il ignore la fameuse apostrophe de Castro faite un jour à Chavez « Ne vous faites pas tuer, être un martyr ne sert à rien ». Fier et digne héritier « idéologique » du monumental Victor Sy et de Vo (l’un des pères du « Balikukalan » au Mali) deux grandes figures de légende pour des jeunes lycéens que nous étions, durant ces années de plomb du CMLN, cette parenthèse o combien triste et noire de notre histoire. Transfuge du Lycée de Dioilà, pour le lycée Badala devenue par la force des jacqueries estudiantines, le sanctuaire préféré de tous les « révolutionnaires » en herbe le combat politique et révolutionnaire d’Oumar Mariko date véritablement de cette époque- là, sur les hauteurs de la colline du savoir. Pour ne plus jamais connaitre de répit, en dépit des variations intervenues dans l’évolution politique et démocratique dans notre pays, et dont il est lui-même l’un des acteurs primordiaux. Le tort de Oumar est de ne jamais pu comprendre, qu’il y’a u temps pour parler, un autre temps pour spolier et dévaliser l’argent du peuple à son seul profit. Son malheur, c’est son refus manifeste presque idéologique de ne pas appartenir à cette caste de voltigeurs, de répugner en permanence les bassesses les plus viles , qu’il est aujourd’hui trainé dans la boue, avili, et parfois « humilié » sur les plateaux de télé et de radios par les rejetons de cette même bourgeoisie locale.

La chute du président Moussa Traoré porte du coup sa signature particulière, tout comme celle de son tombeur aussi, selon des commentaires peu amènes distillés ici et là par d’anciens proches d’ATT, pour une raison simple qu’il est encore le seul leader politique à soutenir totalement dans ses moindres gestes et faits la junte militaire.

« Le vrai tombeur d’ATT, c’est lui » rouspète un ex-de Koulouba

« Att a en quelque sorte payé son entêtement à vouloir maintenir la date de l’élection présidentielle à laquelle il n’était pas d’ailleurs candidat »C’est du moins ce que témoigne à travers les colonnes d’un célèbre hebdomadaire français Dimitri Brelière, ancien conseiller au palais de Koulouba de 2002 à 2011.Car derrière le coup d’Etat, qui l’a évincé, il y’a dit-il un homme :Oumar Mariko. « Cet opposant à ATT s’était lui prononcé pour un report de l’élection, parce qu’il estimait qu’elle ne pouvait avoir lieu tant que le conflit perdurait au Nord, mais certainement aussi parce qu’il savait qu’il n’avait aucune chance de remporter ce scrutin .Par l’intermédiaire d’un réseau de radios privées qu’il contrôle et que beaucoup au Mali ont surnommés ironiquement « radios mille collines »,en référence au Rwanda et en passant son temps auprès des militaires du rang de la caserne de Kati, il a su instrumentaliser les revers subis par l’armée malienne au Nord , pour distiller un sentiment de haine contre le régime d’ATT auprès d’une partie de la population et des soldats .Sa propagande a si bien fonctionné qu’il a ensuite suffi d’un mouvement de colère des militaires à Kati, pour que cela conduise à une mutinerie, qui elle-même s’est transformée en véritable coup d’Etat

B.C

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