Le mercredi dernier, le secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), M. Yacouba Katilé a animé une conférence de presse au sein de son union sur l’évaluation du protocole d’accord signé entre l’UNTM, le gouvernement et le Patronat du Mali.
Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour notamment l’évaluation du protocole d’accord entre l’UNTM, le gouvernement et le Groupement Patronal du Mali ainsi que la vision de l’UNTM par rapport à l’accord de paix signé entre le gouvernement et les groupes rebelles.
Selon le conférencier, 17 points ont fait l’objet de discutions entre le gouvernement, l’UNTM et le groupement patronal. Pour lui, parmi ces points beaucoup ont été réalisés et d’autres sont en cours d’exécution.
Selon le secrétaire général de l’UNTM, les points qui n’ont pas été exécutés sont au nombre de 8 qui sont entre autres : le payement des droits des compressés de l’HUICOMA, hôtel Azalai Tombouctou, COMATEX, SMECMA, ITMA, l’application des conventions collectives signées. Il a précisé que celles qui attendent concernent : l’accélération de la relance du secteur postal et procéder à la libération des 10% du capital de la sotelma au personnel ; harmoniser et rehausser le montant des différentes primes ; établir un plan de carrière en faveur des fonctionnaires en distinguant les emplois politiques des emplois administratifs ; intégrer les contractuels occupant les emplois permanents dans la fonction publique de l’Etat (santé, éducation) et rétablir les responsables syndicaux lésés dans leurs droits.
M. Katilé a ajouté que les doléances comme : la diminution du taux de l’ITS, l’intégration des contractuels dans la fonction publique et le principe d’une augmentation du salaire au niveau du secteur privé n’ont pas eu un début d’application. « Nous continuons la négociation pour l’application de toutes nos doléances », a-t-il rassuré.
En ceux qui concernent la gestion de la crise du Nord, le conférencier a souhaité que tous les enfants se retrouvent pour enfin trouver une sortie de cette crise qui a fait beaucoup de veuves et d’orphelins. Selon lui, il faut se donner le temps de
construire et de renforcer la paix.
Fatogoma Coulibaly