En lieu et place du changement tant prôné par le président IBK au sein des administrations, le Commissaire à la Sécurité Alimentaire Nango Dembélé bombarde son ami et protégé Salif B Diarra, de surcroit licencié à la tête de l’OPAM. Une nomination qui jure avec la logique.
Au delà du cas Youssouf M Touré, parachuté comme DGA alors qu’il avait été épinglé par le rapport du Vérificateur Général, une autre affaire refait surface. Il s’agit de l’affaire du PDG Salif B Diarra. Il y’a ainsi une corrélation entre les deux avec la bénédiction du commissaire à la sécurité alimentaire Nango Dembélé. Ce dernier a aujourd’hui trahi le président de la République qui voulait avoir du sang neuf à la place des incapables. Salif B Diarra, l’actuel président Directeur Général avait été indemnisé le 23 avril 1999, avec d’autres personnes à hauteur de 32 072 449Fcfa.
Avec l’arrivée des deux récalcitrants qui ont lié une complicité jusqu’à former un grin mafieux. Résultat, on assiste à un déficit d’exploitation de 150 millions de fcfa, preuve irréfutable que les deux complices ont en commun la réputation de gérer mal le denier public. Or, ce qui est important de savoir, c’est qu’avant leur arrivée à l’OPAM, le service se portait à merveille avec un résultat net après impôt, d’environ 250 millions de fcfa qui a même permis de payer un 13ème mois aux travailleurs.
Nous allons revenir davantage sur le protocole d’accord, notamment sur l’interprétation abusive qui est faite par le PDG et son DGA, les raisons profondes du silence des syndicats et la violation du manuel de procédure.
A.D