Depuis le début de cette année, le Centre et le Sud, voire Bamako sont les cibles d’attaques terroristes avec plus de 30 morts. Ces tueries seraient l’œuvre du Front de libération du Macina du jihadiste Hamadoun Kouffa, pour les régions de Mopti et de Ségou, et de la cellule combattante de Khaled Ibn al-Walid, issue d’Ançar Eddine, active dans les environs de Sikasso. Lancée pour au moins trois mois, l’opération de recherche et de neutralisation des terroristes baptisée “Séno”, qui signifie sable, terre ou terroir en peul, devra permettre de “nettoyer” notamment le pays Dogon, principal circuit touristique du pays.
Cette grande battue des taillis de la gendarmerie et de la garde nationale, a déjà ses premiers gibiers avec plus de 12 jihadistes arrêtés dont certains ont avoué leur allégeance à Hamadoun Kouffa. Reste que cette belle initiative est en passe de devenir une guerre à huis clos parce que le gouvernement a décidé de l’étouffer : en entretenant un débat de caniveaux avec l’opposition sur des présumées tentatives de sabotage de la visite d’Etat du président IBK à Paris.
DAK