Après deux ans d’exercice, le président Ibrahim Boubacar Keita présente un bilan désespérément maigre. En effet, jusqu’ici aucune infrastructure digne de ce nom, ne figure sur ce bilan. Le samedi, le chef de l’Etat a (enfin) procédé à la pose de la première pierre de la route Bamako-Koulikoro, long de 60 kilomètres.
Il faut espérer, qu’il ne s’agit pas là d’une simple pose et que cette route puisse relier rapidement les deux villes.
Cité Des Officiers de Sebenikoro : Le chantier attend toujours
Il y ‘a de cela deux ans, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, procédait à la pose de la première pierre d’une cité des officiers au quartier Sebenikoro. A présent, l’espace demeure vide. Pas de clôture, encore moins de bâtiments. Pour certains, le mandat d’IBK risque de s’achever sans la moindre cité…
Lutte contre l’insécurité : La police patrouille à moto
Une innovation de taille dans la lutte contre l’insécurité à Bamako. Ce sont des patrouilles organisées par la police, notamment la compagnie de circulation routière. Des agents sur des motos sillonnent fréquemment certains axes de la capitale. Objectif : contrôler des véhicules suspects. Pourvu que cette initiative puisse se poursuivre.
Nord du Mali : L’accalmie s’installe
Depuis quelques semaines, une certaine accalmie règne dans le septentrion malien. Les attaques et actes de banditisme ont diminuée en intensité. Mais les axes routiers demeurent très dangereux avec la présence de groupuscules armés qui attaquent les véhicules.
Gouvernance : Des millions pour accueillir IBK
Au moment où les comptes de l’Etat sont au rouge, au moment où le Mali traverse une crise économique et financière sans précèdent, une colossale somme a été mobilisée la semaine dernière pour réserver un accueil folklorique au président de la République, à son retour de Paris. L’on parle d’une quarantaine de millions débloqués pour les besoins de la cause (propagande ?). Cette somme pouvait servir à autre chose.
Épidémie de palu : Les hôpitaux débordés
Depuis quelques jours, notre pays connait une épidémie de paludisme qui a déjà fait de nombreuses victimes.
Devant l’afflux des malades, les principaux hôpitaux de la capitale sont débordés. Au niveau des centres de santé, le constat est presque le même. Faute de place dans ces centres, des malades sont obligés d’attendre qu’on libère des lits pour être soignés. « Et une dame s’est même allongée sur la banquette de son véhicule pour qu’on puisse lui administrer son sérum témoigne une infirmière d’une structure sanitaire de la capitale
La Rédaction