Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Autorité du Bassin du Niger (ABN) : Les chefs d’Etats et de gouvernements peaufinent leur stratégie commune pour la COP 21
Publié le mardi 3 novembre 2015  |  Le Tjikan




Bamako abrite du 2 au 5 novembre, le sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Autorité du Bassin du Niger en vue d’adopter un Plan d’Investissement Climatique. En prélude à l’évènement, le Ministère de l’Energie et de l’Eau a organisé une conférence de presse le 1er novembre dernier au Club Canoë sur le Plan d’Investissement pour le renforcement de la résilience au changement Climatique dans le bassin du Niger. La dite conférence était présidée par l’ex-ministre Sidiki N’Fa Konaté, en présence du représentant de la Banque Mondiale Hosni Chalal, d’Abdou Guero, représentant de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), du représentant de la BAD et du président de la Coordination Régionale des Usagers, Nouradine Touré.

Cette session de Bamako regroupe les chefs d’Etats et de Gouvernements des Etats membres de l’ABN pour un engagement fort en faveur du Plan d’Investissement Climatique qui sera présenté à la COP 21 à Paris en décembre prochain.

Pour Abdou Guero, représentant de l’ABN, le monde est beaucoup plus vulnérable aux effets du changement climatique. Selon lui, les sécheresses sont de plus en plus fréquentes et ce sont des problématiques qu’il faut prendre en compte de nos jours. A l’en croire, le Plan d’Investissement Climatique a pour objectif principal de préparer un ensemble cohérent d’actions et d’investissements concrets en vue d’améliorer la résilience des populations face aux effets du changement climatique dans le bassin du Niger. Mais aussi, de faciliter par conséquent, la mobilisation des financements nécessaires pour l’adaptation au changement climatique. « Il comporte 246 actions identifiées par nos Etats dans une démarche participative et inclusive, le montant global de ces 246 actions prioritaires. La rencontre de Bamako sera très décisive pour la participation de l’ABN à la COP 21. Neufs pays seront représentés à Bamako », a-t-il expliqué.

Pour le représentant de la Banque Mondiale, Hosni Chalal, de nos jours il ya plus d’ensablement, d’écosystème, de manque d’eau et de sécheresse intense. « Tout ceci demande qu’on prenne des mesures adéquates face à ces phénomènes. Autrefois, les agriculteurs savaient quand ils pouvaient commencer à semer sans risques. Maintenant, tel n’est plus le cas » déplore-t-il. Avant de rappeler que le fleuve Niger est une zone très sensible pour le Mali et est devenu très menacé. Selon lui le Plan d’Investissement Climatique (PIC) est soutenu par la Banque Mondiale, la BAD, l’UEMOA. Il vise un horizon à long terme jusqu’à 10 ans en cohérence et complémentarité avec les programmes et initiatives nationales et avec le plan opérationnel de l’ABN.

Selon le représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD), son institution bancaire a mis en place un programme de lutte contre l’ensablement du Fleuve Niger et une action pilote de lutte contre l’ensablement. Pour lui, il s’agit d’identifier les priorités et ensuite travailler. « Nous aiderons l’ABN à mobiliser toutes les ressources qu’il faut. Il est important de mobiliser la population à être moins dépendante des activités pluviales », a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, le président de la Coordination Régionales des Usagers, Nouradine Touré dira que la participation des usagers et usagères aux décisions de l’ABN est très importante. « Nous les usagers et usagères qui sommes dans la zone connaissons bel et bien les dangers dus aux changements climatiques. 90% du PIC sont des actions concrètes qui amélioreront le revenu de notre population, réduiront la pauvreté. Le PIC permettra aussi d’améliorer les conditions de vie de la population » a-t-il conclu.

Aoua Traoré
Commentaires