En prélude au sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement et de l’autorité du bassin du fleuve Niger que le Mali abritera le 05 Novembre 2015 ainsi que la 21e session de la conférence des partis à la convention cadre des Nations Unies pour le changement climatique (COP21) qui aura lieu à Paris du 30 Novembre au 11 Décembre 2015, les ministres en charge de l’énergie et de l’eau du bassin du fleuve Niger se sont retrouvés à Bamako, le mardi 03 novembre 2015 au CICB, afin d’entériner le plan d’investissement climat du bassin du Niger. Sous la houlette du Premier ministre du Mali, Modibo Keïta, la rencontre avait, aussi, pour objectif de rassembler les priorités pouvant permettre au fleuve Niger de jouer son rôle moteur au sein des pays membres.
« Les impacts du changement climatique sont en train de causer d’énormes dégâts à notre bien commun qu’est le fleuve Niger, il urge de prendre des mesures draconiennes à l’orée de cette importante réunion des chefs d’Etat afin de protéger le bassin du fleuve Niger pour qu’il continue à jouer pleinement son rôle », c’est par ces mots que le secrétaire exécutif de l’autorité du bassin du fleuve Niger, Collins Iekiré, a entamé ses propos. Il a rappelé que le sommet de paris constitue un plateau d’or pour les chefs d’Etats de la sous région pour sauver le fleuve des effets néfastes du changement climatique. Selon lui, cette rencontre permettra aux ministres d’attirer l’attention des chefs d’Etats sur les priorités pouvant permettre au fleuve Niger de jouer pleinement son rôle nutritif au sein de la sous-région.
Pour sa part, le Premier ministre du Mali, Modibo Keita, a fait savoir que le fleuve Niger est le cordon nourricier de la sous région comme l’est le Nil pour l’Egypte et ses riverains. « Nous mettrons tout en œuvre pour protéger ce fleuve légendaire qu’est le Niger », ajoute-t-il. Quant à la présidente du Conseil des ministres de l’autorité du bassin du fleuve Niger, Christine Gbeji Vigaho, elle a noté que la présence en nombre des ministres de l’autorité prouve à suffisance l’intérêt qu’ils accordent à leur institution commune qu’est l’autorité du bassin du fleuveNiger.
Elle a dégagé les objectifs de l’institution qui sont, entre autres, de : promouvoir la coopération entre les pays membres tout en assurant un développement intégré du bassin du bassin du Niger dans les domaines de l’hydraulique, de l’énergie, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de la pisciculture etc. La présidente a souligné que la protection du bassin du fleuve Niger constitue une impérative pour les chefs d’Etat de l’autorité et leur permettra de lutter contre le chômage des jeunes. Elle a invité ses pairs a élaboré des recommandations éclairées aux chefs d’Etat leur permettant d’effectuer le voyage de paris revigorés des maux dont souffre le fleuve afin de trouver des solutions appropriées.
moussa samba diallo