Les chefs d’état-major des armées des pays membres du G5 Sahel, notamment du Burkina, Mali, Niger, Mauritanie et du Tchad se sont réunis mercredi à Ouagadougou en vue de se concerter pour "mieux lutter contre le terrorisme", a constaté un journaliste de ALERTE INFO.
Cette concertation permettra "non seulement de mettre en place un dispositif partenarial mais aussi mutualiser les moyens en vue de lutter contre le terrorisme dans les cinq pays membres", a indiqué le chef d’état-major des armées du Mali le général de division Mahamane Touré.
Pour lui, il est important de faire une "évaluation de la situation sécuritaire dans les Etats membre du G5 Sahel, savoir à qui (ils ont) à faire" avant d’engager une lutte contre la menace terroriste.
Depuis deux ans de cela, les chefs d’état-major des armées du G5 Sahel se réunissent à chaque semestre pour faire le point de la situation sécuritaire dans les pays membres. Le G5 Sahel a été créé "pour travailler sur deux volets : le développement et la sécurié", selon le général de corps d’armées Seyni Garba, le CEMA du Niger.
Les pays membres du G5 Sahel sont confrontés à des menaces terroristes, trafic transfrontalier, le grand banditisme et l’immigration.
"Nos frontières sont poreuses et nous disposons des ressources limités pour arriver à les contrôler", a dit le général de division Touré soutenant qu’il est "important que les pays membres du G5 Sahel arrivent à mettre des dispositifs sécuritaires mais aussi militaires pour arriver à contrer ces menaces".
DZO