Sur quoi repose l’entêtement stipule et stérile du chef de l’ex junte militaire, pour vouloir engager un aussi cruel et dévastateur bras de fer entre le Camp Soundiata de Kati et la Communauté internationale, via la CEDEAO ? L’exercice du pouvoir quoiqu’il advienne, aveuglerait – il à ce point ?
La réponse à ces questionnements pourrait prendre des jours heures voire des jours et des semaines mais, le Capitaine Amadou Haya Sanogo et associés en tout cas, donneraient l’impression d’avoir déjà mesuré l’immensité du dégât avec l’échec total et définitif des négociations avec la CEDEAO à travers Bassolé et Bictogo. Leur avion n’a semble t –il pas atterrit que, les USA extériorisaient leur colère en demandant tout simplement la démission de l’homme fort de Kati et ses camarades du CNRDRE. Il leur est clairement demandé de s’effacer totalement et définitivement devant le Président de la République, nouveau chef de la Transition, le Pr Dioncounda Traoré et son Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra. Que Dieu sauve le Mali des conséquences du terrible vent qui souffle sur le pays, son honorabilité et sa dignité.
L’ennemi, pendant que, cet inutile bras de fer s’engage à Bamako, prend lui ses quartiers en renforçant pour de bon ses positions. Pris en tenaille dans le septentrion par les différents groupes indépendantistes et Jihadistes du MNLA, AQMI et autres et le CNRDRE au sud, à Bamako la capitale notamment, le peuple malien a inexorablement entamé sa marche vers l’enfer, à moins que maintenant et tout de suite, la communauté internationale en appui à la force armée de la CEDEAO ne lui vienne en aide.
Un coup dur pour le peuple du Mali qui était à mille lieux de se dire, que ses enfants pouvaient l’humilier à ce point. Non contents d’avoir plongé le pays dans le plus inimaginable des chaos illustré par l’abandon entre les mains de l’ennemi de trois(3) régions du nord du pays, la frange non importante de l’armée représentée par une junte qui ne fini de défrayer la chronique, cette même junte vient donc de sonner le tocsin. Nous ou le déluge, la négociation avec la CEDEAO, négociation se rapportant à l’identité du chef de la Transition et de la durée de cette même Transition a échoué. Sanogo, nous n’arrêtions de le dire, ne comprend et ne tolère qu’une seule proposition, lui ou personne à la tête de la Transition du Mali. Chose que personne au Mali, à part ses propres affidés, et ailleurs ne tolère cette honteuse intrusion. Que des hommes que le peuple attend fermement sur le terrain pour libérer la mère patrie, s’accroche juste à des prébendes dans la capitale.
Comme le dit si bien l’adage, longue que soit la nuit, le jour viendra. En effet, les représentants du médiateur et du président de la CEDEAO, à l’impossible nul n’étant tenu, ont jeté l’éponge et sont rentrés courant week end. L’ex junte a jeté son masque, personne ne dirigera sa Transition, puisque c’est elle qui a créé le bordel en tentant de renverser les institutions de la république. C’est notre chef, le Capitaine ou personne, même si vous ne nous aimer pas. Les gens de Kati, se doivent de se dire, que jamais, ici dans le pays et singulièrement à Bamako la capitale, personne n’a aimé non seulement ce qu’elles ont posé comme acte le 22 mars 2012, mais pire leur obstination à vouloir demeurer. Ces gens se doivent maintenant et tout de suite de se dire, qu’elles n’auront pas le soutien des Maliens au cas où, les choses viendraient à se gâter pour elles en cas d’affrontement armé avec la CEDEAO. Nous aurions aimé pour ces jeunes gens, une sortie différente de celle que l’autre Capitaine, Moussa Dadis Camara, aujourd’hui en quasi résidence surveillée à Ouaga, loin des siens. Mais que voulez –vous, le diable est déjà dans la danse.