PARIS - Voici des réactions politiques à l'engagement des forces armées françaises au Mali pour repousser les groupes armés islamistes en soutien aux troupes maliennes, annoncé vendredi par François Hollande:
- Nathalie Kosciusko-Morizet, députée UMP et ex-ministre: "A l'heure où les
soldats français et leurs alliés vont être engagés par le chef de l'Etat à
l'étranger, sur un nouveau théâtre d'opération, dans la lutte contre la menace
terroriste, je veux appeler à l'unité nationale derrière notre armée"
(communiqué)
- Jacques Myard, député UMP: "La décision du président de la République
d'intervenir militairement au Mali est responsable et conforme à la légitimité
internationale (...) Il faut regarder les réalités en face, nous sommes
désormais engagés dans une lutte implacable contre le terrorisme islamiste, et
au risque qu'elle ne se poursuive en France, nous nous devons d'en extirper
les racines au Sahel! François Hollande fait une nouvelle fois l'apprentissage
des réalités qu'il niait, il se rallie à la France-Afrique, tant mieux!"
- Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale, "soutient sans
réserve cette décision très ferme prise en réponse à la demande du président
malien. Dans le respect de la légalité internationale, l'intervention de la
France vise à préserver la souveraineté du Mali sur son territoire et à
garantir la sécurité de nos nombreux ressortissants dans ce pays" (communiqué)
- Elisabeth Guigou, présidente PS de la commission des Affaires étrangères
à l'Assemblée nationale: La situation "s'est dégradée ces dernières heures
(...) Il fallait arrêter cette agression terroriste sur le Mali. La France
apporte son concours à l'armée malienne dans le cadre des résolutions des
Nations unies" (interview au jdd.fr)
- Patricia Adam, présidente PS de la commission de la Défense à l'Assemblée
nationale: "La décision du président de la République démontre une vision
stratégique claire et une capacité à assumer pleinement sa fonction de chef
des armées (...) en espérant que la position de notre pays amènera d'autres
Etats à faire preuve de volontarisme dans le soutien des troupes de la CEDEAO"
(communiqué).