La Convergence pour le développement du Mali (Codem), qui se voudrait un grand parti politique au Mali, confirme tout le mal que ses adversaires politiques pensaient d’elle depuis sa création. Eclairage sur une imposture.
L’éléphant annoncé est venu avec un pied cassé, dit-on du côté de la Commune VI. Cette phrase reflète bien l’image de la Codem en cette partie du district de Bamako. Et ce ne sont pas les responsables du parti en Commune VI qui pourront dire le contraire vu tout ce qui se passe depuis juillet 2014 jusqu’à aujourd’hui.
Dans cette commune, le parti de la quenouille a mis à nu sa malhonnêteté. Qu’il semble porter en bandoulière (au vu donc de tout le monde) au point que des jeunes se demandent à quel parti politique faut-il se fier si l’honnêteté est foulée aux pieds par des responsables du parti du ministre des Sports, HousseiniAmionGuindo dit «Poulô», en Commune VI.
En tout cas, sans être un parti bien coté en Commune VI, la Convergence pour le développement du Mali (Codem) a été très mal inspirée en initiant une coupe de football, en juillet 2014, qui n’est jamais allée à son terme. Un acte qui va sans doute laisser des traces lors des prochaines élections de proximité, d’autant qu’il s’agit là d’un fait maladroit qui constitue un facteur de découragement et de démobilisation des jeunes.
En effet, retranchés au sein du parti, au lieu de travailler à mieux l’implanter comme l’ont fait les cadres et militants d’autres partis, ces opportunistes deviennent à travers ce geste antipolitique leur propre destructeur en Commune VI du district de Bamako. Surtout qu’il s’agit d’un parti à la conquête de militantes et militants pour mieux se structurer à l’image des partis concurrents.
Des questions qui valent leur pesant d’or : pourquoi organiser alors une coupe si elle ne devait pas aller à son terme ? Les responsables de la section VI de la Codem voulaient-ils abuser d’honnêtes citoyens ? Où est le sérieux ?
En poireautant, les deux équipes finalistes souhaiteraient être fixées sur leur sort.
À suivre…