La célébration de la journée internationale de lutte contre la poliomyélite a servi d’aubaine aux responsables du Rotary afin d’appeler les uns et les autres à la retenue, en ce qui concerne la considération de l’association à une secte.
C’était le samedi 24 octobre 2015 au Centre International de Conférence de Bamako, lors de la célébration de la journée internationale de la lutte contre la poliomyélite, qui a réuni des acteurs principaux comme le gouverneur du District 9….de Rotary, les responsables du secteur sanitaire malien et les clubs Rotary du Mali.
La poliomyélite est la deuxième maladie de l’histoire de l’humanité après la variole. C’est une maladie que le Rotary continue de mettre au cœur de ses actions. Ainsi n’a-t-il pas cessé de travailler afin que le virus de la polio ne soit plus présent dans les livres d’histoires et ne s’attaque plus jamais aux enfants. Aux dires du Dr. Thomas Frieden, haut dirigeant du CDC d’Atlanta, « la polio, où qu’elle subsiste dans le monde, constitue un risque pour l’ensemble de l’humanité». C’est pourquoi Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation Mondiale de la Santé, affirme que l’humanité ne pardonnerait jamais à l’organisation qu’elle dirige de n’avoir réussi à éradiquer la polio.
Mais, ce qui a visiblement agacé les responsables de l’association, notamment le Président directeur général de Rotary-Mali, Théodore Diop, est le qualificatif souvent attribué à celle-ci.
Selon lui, certaines personnes propagent des pensées négatives qualifiant le rotary de secte ou de société secrète. Pour réfuter ces allégations, le PDG Diop déclare : « Le Rotary n’est ni une secte, ni une société secrète, moins une association de riches ; il est apolitique ». Alors, il a appelé les uns et les autres à se débarrasser de ces idées conçues de toute pièces pour nuire à l’organisation dont les actions s’inscrivent naturellement dans l’humanitaire.
DCA