Politique
Alioune Gueye PCA du RENAJEM à propos de la citoyenneté : «Modeler un nouveau type de malien»
Publié le vendredi 6 novembre 2015 | La Sentinelle
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Alioune Gueye est le président du conseil d’administration du Réseau National pour la Jeunesse du Mali (RENAJEM). Pour lui, la culture de la citoyenneté est l’un des premiers défis qui s’impose pour l’émergence à la jeunesse malienne. Pour ce faire, dit-il, il faut désormais songer à modeler un nouveau type de malien qui aime son pays du fond du cœur.
Alioune Gueye l’a dit mardi 03 novembre dernier à la maison de la presse à la faveur d’une conférence-débat. Il avait pour co-conférenciers le 2ème vice-président de l’Assemblée Nationale, honorable Amadou Thiam et Mlle Adam Dicko membre du conseil d’administration du RENAJEM. Mlle Dicko est aussi présidente de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (AJCAD). Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des activités festives de la journée africaine de la jeunesse (célébrée le 1er novembre dernier à Yéléguébougou /Kati), avait pour thème « leadership de la jeunesse face aux enjeux de développement du Mali et de l’Afrique».
Autres défis qui s’imposent à la jeunesse malienne, toujours selon Monsieur Alioune Gueye, sont ceux de la gouvernance, de l’emploi et de la paix et réconciliation. Même avis partagé par Mlle Adam Dicko qui ajoute à ce lot les défis de la santé, de l’éducation et de la sécurité. A l’honorable Amadou Thiam de renchérir : « Ces éléments ne sont pas pris en compte, c’est pourquoi nous avons une jeunesse sous-employée et désœuvrée ».
« Une jeunesse sous-employée et désœuvrée ?» Pour M. Alioune Gueye, ce mal a pour origine la mauvaise gouvernance : « Avec la mauvaise gouvernance, il n’y aura point d’investissement et sans investissement, pas de croissance et sans croissance, pas de d’emploi», a-t-il déclaré avant de préciser que c’est la croissance qui soutient le secteur privé, source génératrice de l’emploi.
Quant à l’honorable Thiam, il indiquera que la jeunesse a surtout besoin d’opportunités économiques ; qu’elle a besoin d’être entendue et avoir un rôle dans la gestion du pays. C’est à ce prix, dit-il, que la jeunesse malienne pourra faire face aux défis qui lui sont assignés.
Cette rencontre a été marquée par la présence de M. Habib kadioké, ancien DG de l’ANPE et M. Abdoulaye Sall, ancien ministre.
Djibi Karim
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