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Persistance de la crise institutionnelle : Qui voudrait d’une convention sans les régions occupées du Nord – Mali ?
Publié le samedi 19 mai 2012   |  La Nouvelle Patrie


Terrorisme
© Autre presse par Elwatan
Terrorisme : Le groupe Ançar Eddine détient des otages algériens au Nord du Mali
Photo: des combattants du groupe terroriste Ançar Eddine


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Gardons nous d’ajouter à la détresse des populations des régions du Nord – Mali moralement et socialement anéanties depuis le 22 mars 2012.Les populations des régions de Kidal, Gao et Tombouctou, ne pardonneraient jamais un tel lâchage. Des maliens en conclave pour le pouvoir pendant que des pauvres populations de 3 régions abandonnées à leur sort, meurent de brimades de toutes sortes, de faim et de soif.

Ceux qui aiment le Mali et qui n’ont rien à voir avec la honteusement guerre de tranchée pour le pouvoir, se doivent de faire confiance au Mali, à sa constitution, aux amis du Mali que sont la CEDEAO et l’ensemble de la communauté internationale. Attitude patriotique qui passe forcement par l’acceptation de chacun et de tous à poursuite de la tâche nationale confiée au président Dioncounda Traoré. La Convention dont a parlé le Capitaine Amadou Haya Sanogo n’est pas une solution, juste un coup de jarnac.

Le président de la république, M Dioncounda Traoré à fermement rejeté la convocation d’une convention nationale pour une sortie de crise. Le chef de l’ex junte militaire avait lancé cet appel au lendemain de la demande de démission des membres de l’ex junte par les USA. C’était la semaine dernière. Le président de la république a rejeté la proposition de l’organisation de la chef de l’état ivoirien, président en exercice de la CEDEAO, au terme de la séance de travail que les deux hommes ont eu mercredi soir, peu après l’arrivée du chef de l’état malien à Abidjan. Pour le président Dioncounda Traoré, la convocation d’une telle assise ne saurait être une solution de sortie de crise. C’est juste une proposition faite par le chef de l’ex junte.

Fidèle à la légalité constitutionnelle, le président de la république a dit que le problème lié à la présidence de la Transition devrait être réglé au terme de l’intérim, dans le cadre des rapports CEDEAO- CNRDRE. Or, l’institution régionale a déjà décidé de la voie à suivre ; à savoir la gestion de la Transition par le Président de la république, Dioncounda Traoré et son premier ministre chef du gouvernement, Cheick Modibo Diarra.

Mais au delà des vœux contestés par le CNRDRE et ses associés, est – il moralement décent de vouloir organiser une convention nationale sans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal et au moment ou, les populations de ces régions souffrent de l’atrocité de leur existence actuelle? N’est ce pas là une implicite manière de cautionner la partition par annexion d’une partie importante du pays ? Les organisateurs de ladite convention nationale ne donneraient – ils pas ainsi raison au président du COREN qui a affirmé haut et fort sur Africa 24, que les querelles politiques en cours à Bamako, n’ont rien avoir avec l’occupation des régions du nord ? Pour Malick Ahousseiny, les politiques aussi bien que les militaires, tout le monde a oublié l’occupation des régions du nord.

Sory de Moti

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