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© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
La Visite du Président Ibrahim Boubacar Keita à Paris |
Le grand coup de balai tant attendu au niveau du gouvernement sera pour bientôt. Car ce que l’on n’a pas dit aux maliens, l’argent promis lors de la visite d’Etat du Président IBK en France ne viendra pas si Bamako n’émet pas des signes important de volonté de changement, notamment en matière de lutte contre la corruption pour mettre un terme à la série de gros scandales financiers qui secouent le pays depuis deux ans.
Des raisons qui fondent la réticence des partenaires à accompagner le Mali. Raison pour laquelle mobilisés par la France pour soutenir la reconstruction économique du Mali, les bailleurs de fonds ne se bousculent pas attendent d’y voir clair. L’une des mesures souhaitées de la part du Mali, c’est d’abord de procéder à un remaniement ministériel afin de mettre en place une équipe plus dynamique et dévouée a la cause nationale, donc moins tournée vers la gestion de calendriers personnels.
Ce que le président IBK, en personne, a eu à déplorer en des termes crus qui font que, depuis ce jour, le grand coup de balai est attendu au niveau du Gouvernement. De nos informations, il ressort qu’il est possible de faire partir au moins la moitie des ministres actuels. Comme entrées il y aura des représentants de la Cma et de la Plateforme, en plus de cadres de plusieurs partis Politiques décidés à accompagner le Président de la République dans le cadre d’un vaste rassemblement. Une sorte de gouvernement d’union nationale pour tempérer les ardeurs politiques des uns et des autres afin d’essayer de fédérer les énergies et les initiatives.
Mais pour y parvenir, paris souhaite moins d’entreprise de la famille sur la gestion des affaires publiques pays. En d’autres termes, il ne doit plus être question de la « Famille d’abord » au Mali.
D’ores et déjà, pour remplacer le premier ministre qui souhaite partir se reposer, on parle de cinq premiers ministrables. Parmi lesquels, nous avons pu identifier trois. Il s’agit de Diango Cissoko, premier ministre de la Transition qui pourrait signer son retour a la primature ; Mamadou Igor Diarra, le jeune et dynamique ministre de l’Economie et des finances, très en vue ces dernier temps, notamment pour défendre les actions du gouvernement ; et Mouhamed Ag Erlaf, l’actuel ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du développement durable.
Selon nos sources, Mouhamed Ag Erlaf a bien des chances car non seulement c’est un homme d’expérience, mais du cote des conseillers de Hollande, on souhaiterait surtout un Touareg. Ce qui signifierait, a leurs yeux, un signe patent de décrispation de la situation encore tendue au nord du pays car il n’y aurait plus de raison de parler de mise à l’ecart dans la gestion des affaires du pays.
De toute façon, ce remaniement ministériel est tres attendu depuis que le President IBK a avouee que cela ne marche pas pour certains membres de l’equipe gouvernemetale. Alors qu’il secoue le cocotier !
A.D
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