C’est le site ‘’Mondafrique’’ qui annonce que le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, sera à Paris du 16 au 18 novembre pour prendre part aux manifestations marquant le 70ème anniversaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Selon nos confrères de ‘’Mondafrique’’, le Président IBK participera le 17 novembre à une table-ronde sur le thème « La jeunesse face à l’extrémisme : quels enjeux pour la paix et la sécurité au Mali ? ». Il sera aux côtés notamment, de la Secrétaire Générale de la Francophonie, Mme Michaelle Jean, de la Directrice Générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova et de Jean-Christophe Rufin, ancien ambassadeur de France au Sénégal.
Table-ronde “la jeunesse face à l’extrémisme au Mali”
Aminata Dramane Traoré écartée pour ne pas fâcher la France
Toujours, selon le site ‘’Mondafrique’’, l’ancienne ministre de la Culture, figure emblématique du mouvement altermondialiste, Mme Aminata Dramane Traoré, a été écartée de la table-ronde prévue le 17 novembre à Paris sur le thème “la jeunesse face à l’extrémisme : quels enjeux pour la paix et la sécurité au Mali ?”. « Les organisateurs de la rencontre ne souhaitaient pas la présence de l’altermondialiste malienne à la table-ronde aux côtés du Président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) pour ne pas ‘’fâcher’’ la France. Ancienne ministre de la Culture du Mali (1997-2000), Mme Traoré entretient notoirement de mauvaises relations avec Paris depuis qu’elle a vivement critiqué l’intervention militaire française en janvier 2013 dans son pays sous le nom d’opération Serval. Avant ce clash, la Malienne entretenait d’excellentes relations avec le Parti socialiste français qui l’avait même invitée puis chaleureusement accueillie à son ‘’Université d’été’’ à La Rochelle en 2010 », peut-on lire sur le site.
Atterrissage d’un avion sénégalais dans la région de Kayes
Le multimilliardaire niorois, Seydou Kane était à bord de l’appareil !
Un avion sénégalais a effectué, le 2 novembre dernier, un atterrissage forcé dans la région de Kayes. L’appareil avait quitté Nioro du Sahel quelques minutes auparavant. Avion militaire ou jet privé ? Les premières informations faisaient état de l’atterrissage forcé d’un appareil de l’armée sénégalaise. Par contre, d’autres sources estiment qu’il s’agit d’un jet privé. Deux certitudes : l’avion transportait le multimilliardaire niorois de Madina Allaheri, Seydou Kane qui réside au Gabon et, les blessés ont été transportés à l’aéroport de Kayes Dag-Dag par un hélicoptère de l’armée de l’air du Sénégal. Pas de morts. Selon des témoignages recueillis, Seydou Kane se porte bien.
6ème conférence des Nations Unies contre la corruption
L’honorable Zoumana N’tji Doumbia à Saint Petersburg !
L’honorable Zoumana N’tji Doumbia, Président du Réseau des parlementaires pour la lutte contre la corruption est présent à Saint Petersburg en Russie pour prendre part à la sixième conférence des Nations Unies contre la corruption. 150 pays participent aux travaux qui se déroulent dans la salle du somptueux Palais des expositions Lenexpo de Saint Petersburg. Selon l’honorable Doumbia, Président du Groupe parlementaire de l’alliance pour le Mali (APM) qui vient d’être élu président de la commission Loi de l’Assemblée Nationale, « l’enseignement est que la corruption est un phénomène mondial qui nécessite une coopération de tous les pays ».
Laurent Bigot, ancien diplomate français
«L’armée française administre la peine de mort… »
« Depuis l’intervention française au Mali, le ministère de la défense se félicite régulièrement de la “mise hors de combat” de présumés terroristes. L’armée française administre la peine de mort, alors que la France l’a abolie en 1981 et que sa diplomatie promeut l’abolition partout à travers le monde. Ce curieux paradoxe vient de l’absence de réflexion sur la manière de lutter contre le terrorisme », a déclaré Laurent Bigot, ancien diplomate français et consultant indépendant dans une tribune intitulée « L’opération Barkhane, un ‘’permis de tuer au Sahel’’ », publiée par le Monde.
« La lutte contre le terrorisme ne peut se limiter à l’élimination de chefs présumés. Exécuter sans aucune forme de procès de présumés terroristes, c’est tuer au nom de nos valeurs, ce que, justement, nous reprochons à nos adversaires. Certains avancent la légitime défense. C’est oublier qu’elle est définie en droit français : la riposte doit intervenir au moment de l’agression, sinon c’est une vengeance. Et c’est ainsi qu’elle est perçue par les populations locales, car exécuter un présumé chef terroriste, c’est avant tout tuer un père, un mari, un fils ou un frère. Je n’oublie pas pour autant les victimes du terrorisme, mais, dans un Etat de droit, il revient à la justice de faire la lumière et de sanctionner. Promouvoir l’Etat de droit de manière crédible comporte une exigence non négociable : l’exemplarité », a soutenu Laurent Bigot.